Edito Les articles de la semaine | ||
Non, je ne suis pas la première victime de la loi Hadopi, ma connexion
Internet n'a pas encore été coupée. L'absence de newsletter pendant ces quelques
mois était seulement due à un planning un peu compliqué depuis le début de
l'année. A propos de la loi Création et Internet, le feuilleton comique du
moment, il faut constater que plus le temps passe, et plus les opposants sont
nombreux. C'est ce qui a pu être observé à l'Assemblée Nationale lors de la
présentation de la plateforme du collectif Création Public Internet (composé de
l'UFC-Que Choisir, Isoc France, la Quadrature du Net, le Samup - Union de
syndicats des artistes interprètes créateurs et enseignants de la musique, de la
danse et de l'art dramatique de France - et le collectif d'artistes "Pour le
Cinéma"), qui vont réfléchir avec les parlementaires opposés à Hadopi sur une
alternative au système actuel de diffusion des oeuvres culturelles. Il faut dire
que le texte est gratiné et est défi au bon sens : responsabilité des
internautes sur la sécurité de leur box Internet, mécanisme automatique et
massif qui repose intégralement sur l'adresse IP (ce qui est loin d'être une
information fiable), spyware gouvernemental obligatoire pour éviter toute
sanction, mise en place du filtrage, renversement de la charge de la preuve,
condamnation non suspensive, cumul de peine, mise en place d'une justice privée
gérée par une autorité administrative qui cumule les charges de l’instruction,
des poursuites et de la sanction, coût exorbitant dont le financement est refusé
par les FAI... Pourtant, il est à peu près certain que le texte sera adopté en
l'état. Mais le pire, c'est qu'il est également à peu près certain que l'effet
sera quasi nul sur les ventes de films et de musique (si toutefois cette usine à
gaz est mise en place un jour), car les internautes qui abandonnent en masse les
médias classiques ne trouvent pas d'offres légales à la hauteur dans le monde
numérique, en particulier dans le cinéma où les catalogues sont particulièrement
ridicules. Et pour la musique ? Les majors viennent tout simplement d'augmenter
le tarif d'une grande partie des titres à l'unité de 30 % ! Voilà qui est donc
particulièrement dissuasif... Dans tous les cas, le ministère de la Culture est
prêt, il a même déjà émis un préappel d'offres pour le mécanisme de riposte
graduée, alors que le texte n'est pas encore adopté !
Et du côté des
internautes ? Deux manifestations contre l'Hadopi ont eu lieu en France : l'une
le 25 avril et l'autre lors du défilé du 1er mai. Dans les deux cas, suite au
manque de médiatisation, seules quelques centaines de personnes s'étaient
mobilisées... Mais c'est plutôt un exploit de réussir à faire sortir quelques
geeks de chez eux !
C’est via le service de microblogging Twitter que Peter Sunde, l’un
des créateurs du controversé The Pirate Bay, l’un des plus importants trackers
BitTorrent au monde avec 22 millions d’utilisateurs, a annoncé (avant même le
verdict) que le site avait perdu son procès contre les industries culturelles
(ironisant sur l’existence d’une fuite sur le jugement, identique à ce qui se
passe dans l’industrie cinématographique). Ainsi, les 3 fondateurs (Gottfrid
Svartholm, 24 ans, Peter Sunde, 30 ans, et Fredrik Neij, 30 ans) ainsi que
l’investisseur Carl Lundstrom, 48 ans, ont été lourdement condamnés à 1 an de
prison ferme. Ils sont en outre condamnés collectivement à verser 30 millions de
couronnes suédoises (2,7 millions d’euros) aux principales majors (Warner Bros,
Sony Music, EMI et Columbia), ce qui représente un tiers de ce que ces derniers
réclamaient. Si l'on en croit l'accusation, les 4 condamnés ne devraient pas
avoir beaucoup de difficultés à payer cette somme puisque lors du procès, elle
avait indiqué que The Pirate Bay générait 1,2 million de dollars de bénéfices
par an. Toutefois, les 4 suédois ont indiqué que l’argent tiré des ventes
d'espaces publicitaires était utilisé pour couvrir la maintenance du site (et
non pour en tirer profit). Ils ont bien évidemment déjà annoncé leur intention
de faire appel. Ils appellent de plus les internautes au calme, en expliquant
que le site ne fermera pas (ils avaient déjà menacé de délocaliser les serveurs
hors de Suède en cas de défaite). Peter Sunde indique ainsi sur son compte
Twitter que « rien ne va arriver à The Pirate Bay, à nous personnellement ou
au partage de fichiers - C'est juste un théâtre pour les médias ». Ils
tentaient, en vain, d’expliquer aux juges que leur site n’hébergeait aucun
fichier illégal, comparant The Pirate Bay à un moteur de recherche, donc un
simple intermédiaire technique. Le tribunal de Stockholm ne semble donc pas les
avoir suivis sur ce terrain, ayant choisi de les condamner pour complicité de
violation de la loi sur les droits d’auteur. Ce jugement faire suite au
durcissement de la législation suédoise, le parlement du pays ayant récemment
adopté un texte contre le téléchargement de contenus protégés sur
Internet. Cette loi, entrée en vigueur le 1er avril dernier, transpose la
directive européenne sur le renforcement des droits de propriété intellectuelle.
http://thepiratebay.org/blog
Sans surprise, de leur côté,
les industries culturelles crient victoire, cette bataille étant pour elles
symbolique dans leur lutte contre le piratage sur Internet ( http://www.ifpi.org/content/section_news/20090417.html ).
Selon John Kennedy, le président de l'IFPI, « le procès des opérateurs de
The Pirate Bay portait sur la défense des droits des créateurs, la confirmation
de l'illégalité de ce genre de services et la création d'un environnement
honnête pour des services musicaux légaux qui respectent les droits de la
communauté des créateurs, c'est une bonne nouvelle pour tous ceux qui, en Suède
et même dans le monde, vivent grâce à une activité créatrice et doivent
maintenant savoir que leurs droits sont protégés par la loi ». The Pirate
Bay avait l’habitude de tourner en dérision leur lutte contre le piratage, et
avait même récemment annoncé un service nommé IPREDator, permettant d’anonymiser
le partage de fichiers. Il faut néanmoins rappeler que le procès ne devrait
avoir aucun impact sur le piratage sur Internet…
Mise à jour du 20 avril 2009 : Conséquence immédiate de la
condamnation des créateurs du site The Pirate Bay : le Parti Pirate de Suède
(Piratpartiet) a vu son nombre de membres augmenter de 3000 en seulement 7
heures après le verdict, portant le nombre total d’adhérents à 17.799. Et après
le week-end, ce nombre a dépassé les 34.000, faisant donc de Piratpartiet la
quatrième force politique de Suède, doublant le Parti Liberal, après avoir
dépassé le parti Ecologiste et le Parti de Gauche, et menaçant désormais le
Parti Centriste. En outre, il devient le parti suédois rassemblant le plus de
jeunes. D’ailleurs, selon un sondage réalisé en décembre dernier, 21 % des
Suédois se déclarent prêts à voter pour le Parti Pirate aux élections
européennes du 7 juin prochain. Notez enfin que le Parti a organisé après la
condamnation de The Pirate Bay une manifestation dans les rues de Stockholm pour
défendre le site, réunissant ainsi plusieurs centaines de partisans. Dans le
même temps, le site de l'IFPI subissait une nouvelle attaque de type
DDoS...
D’autre part, les forces de l’ordre ayant restitué les serveurs du
site, saisis lors de la perquisition de 2006, l’un d’entre eux a été acheté par
le Musée national de Suède de Science et Technologie pour la modique somme de
2000 couronnes (185 €), pour la placer dans une section du musée dédiée aux
inventions ayant apporté une révolution dans le quotidien des hommes (ce qui ne
devrait pas faire rire les industries culturelles…).
Pour finir, le procès
pourrait connaitre un rebondissement inattendu, suite à la fuite concernant la
décision de justice avant même le verdict des juges. Une enquête va en effet
être menée par la police, sur demande du tribunal d’instance, avec le risque
d’entrainer la nullité du jugement.
Mise à jour du 3 mai 2009 : Le Piratpartiet est en passe de devenir le troisième parti de Suède en terme de nombre d'adhérents, avec 42626 membres contre 43211 pour le Centre. Mieux : selon un sondage, le parti Pirate recueillerait 5,1 % des intentions de vote aux élections européennes du 7 juin, ce qui lui permettrait d'obtenir un siège au Parlement. Outre la condamnation de The Pirate Bay, la popularité soudaine de ce parti s'explique également par l'adoption de la loi antipiratage IPRED (Intellectual Property Rights Enforcement Directive), qui impose aux FAI de divulguer aux ayants droit les données de trafic et l'identité des internautes à partir d'une adresse IP sur simple demande. Suite à la mise en place de cette loi, le trafic Internet avait chuté en Suède de 30 à 50 % dès le premier jour (il reste toutefois équivalent au trafic d'il y a un an). C'est pourquoi The Pirate Bay avait annoncé son fameux service IPREDator (voir ci-dessus). Mais les FAI voient d'un mauvais oeil cette nouvelle obligation. Ainsi, 3 d'entre eux (Tele2, All Tele et Bahnhof) ont annoncé qu'ils supprimeraient désormais toutes les traces de connexion de leurs clients pour faire échec à cette loi, une attitude condamnée par l'IFPI.
Voila un nouveau rebondissement totalement inattendu du procès opposant
les industries culturelles au site The Pirate Bay. La radio publique suédoise
Sveriges Radio a en effet dévoilé que le juge Tomas Norström, qui a prononcé la
peine d'un an d'emprisonnement contre les administrateurs du site, est membre de
plusieurs organisations de protection du droit d’auteur. Il appartient ainsi au
conseil d’administration de l’Association Suédoise pour la Protection de la
Propriété Intellectuelle (Svenska föreningen för industriellt rättsskydd), et
est surtout membre de l’Association Suédoise du Droit d'Auteur (Svenska
föreningen för upphovsrätt), aux côtés des représentants des industries
culturelles Henrik Pontén (responsable de l’association antipiratage
Antipiratbyrån), Peter Danowsky (IFPI) et Monique Wadsted (avocate de plusieurs
ayants droit, et en outre collègue du juge au sein du registrar Fondation .SE),
qui ont constitué l’accusation durant tout le procès ! Pire, dans un courrier de
2001 envoyé et retrouvé par la défense, cette association préconisait au
gouvernement de renforcer la transposition d’une directive en droit national en
n’accordant pas le bénéfice de l'exemption de responsabilité aux intermédiaires
techniques qui « font la promotion en tant qu'intermédiaire d'un service
dont la nature est susceptible de transférer ce qui constitue des contenus
[contrefaits] »… Voilà qui place le juge dans une position délicate, alors
qu’il affirme que son « point de vue n'a pas été influencé par [son]
investissement auprès des groupes de protection des droits d'auteur ». Il a
ainsi assuré qu’à « chaque fois que je prends une affaire, je m'interroge pour
savoir si mon point de vue est orienté. Ca n'a pas été le cas dans cette affaire
». Des propos qui sont déjà mis en doute, puisque plusieurs juges affirment
qu’ils n'auraient pas pris l'affaire dans ces circonstances, pour respecter un
minimum d’éthique. En outre, il faut savoir que juste avant le procès, un juré
avait été exclu pour des raisons similaires (il était compositeur musical).
Difficile de croire que le juge n’aurait pas pu s’appliquer une même
décision.
Cette découverte jette donc un voile trouble sur les coulisses de ce médiatique procès, qui s’ajoute à d’autres faits plus que gênants, comme la pression exercée par les autorités américaines pour faire fermer le site, ou encore la découverte que l’un des principaux enquêteurs était employé par Warner Bros, sans oublier la fuite du verdict avant même son annonce officielle. Autant que points qui pourraient entraîner la nullité du jugement. Les avocats des administrateurs de The Pirate Bay ont évidemment saisi l’occasion, et viennent de demander une révision du procès.
La malchance s'abat une fois de plus sur la ministre de la Culture
Christine Albanel. À une semaine de la reprise des discussions suite au rejet
inattendu de la loi Création et Internet à l'Assemblée Nationale, un coup
supplémentaire est porté au projet de loi. C'est cette fois de la Commission
ITRE (Industrie, Recherche et Energie) du Parlement Européen que provient
l’attaque : elle vient en effet de réintroduire une nouvelle fois l'amendement
138/46-135 (plus connu sous le nom amendement Bono - Cohn-Bendit) dans le texte
de la directive Paquet Télécom, qui avait été adopté par 88 % des députés
européens avant d'être mis sur la touche par le Conseil Européen sous
l'impulsion de la présidence française. Rappelons que cet amendement rend
caduque la loi Hadopi, puisqu'elle indique qu'aucune « restriction aux
droits et libertés fondamentales des utilisateurs finaux [d'Internet] ne doit
être prise sans décision préalable de l'autorité judiciaire ». La
réintroduction de l'article a d'ailleurs été votée à une écrasante majorité (40
voix pour, 4 contre et 2 abstentions). Les craintes qui avaient laissé croire
que le rapporteur du texte, Catherine Trautmann, aurait pu accepter à la
dernière minute une version de compromis se sont finalement envolées,
puisqu'elle a rejeté toutes les propositions alternatives du Conseil Européen.
Le texte devrait désormais être voté par le Parlement le 5 mai au matin... alors
que le gouvernement espère que la loi Création et Internet soit votée le 5 mai
après-midi!
Il faudra toutefois suivre avec attention la suite des
évènements, puisque de nouveaux amendements modifiant cet article sont déjà
annoncés. En outre, nul ne doute que la France, via le Conseil Européen, devrait
tout faire pour bloquer le texte avant les prochaines élections européennes. http://www.europarl.europa.eu/meetdocs/2004_2009/documents/am/775/775029/775029fr.pdf
Les
premières réactions :
- Selon la Quadrature du Net, la réintroduction de
l'amendement est « une gifle de plus contre la loi de Nicolas Sarkozy - la
loi HADOPI instaurant la riposte graduée - et un signal fort : personne en
Europe ne souhaite que soit adoptée une telle législation allant à rebours du
progrès, des droits des citoyens et du bon sens [...] Nous allons suivre avec
une très grande attention les négociations du Comité de conciliation, afin qu'il
soit impossible pour le Conseil de mettre en danger les autres aspects du Paquet
Télécom tel l'Internet égalitaire. Le moment est venu pour les États membres de
réaliser que l'économie et la société peuvent ensemble bénéficier d'une
infrastructure ouverte et d'une réaffirmation forte des droits ».
-
Selon l'eurodéputé Guy Bono, « encore une fois, l'ensemble des députés de la
Commission Industrie du Parlement européen a voté l'amendement 138 à l'exception
de la droite française, reflet de son archaïsme [...] Si le gouvernement
français veut un accord sur le Paquet Télécom, il doit renoncer au nom de
l'intérêt général européen aux dispositions liberticides du projet de loi
Hadopi ».
Mise à jour du 24 avril 2009 : Sans surprise, le ministère de la Culture affirme que le retour de l'amendement n'a pas d'impact sur le projet de loi Création et Internet : « sur le plan juridique, cet amendement n'empêchera pas la France d'adopter son projet de loi car la suspension de l'accès Internet à domicile après de multiples avertissements n'est pas une atteinte aux droits et libertés fondamentaux ». Aucun impact ? Et pourtant, les services de Christine Albanel indiquent qu'ils feront quand même « en sorte de préserver l'unanimité du Conseil européen »...
Mise à jour du 3 mai 2009 : C'est quelques heures avant la reprise des
débats sur la loi Hadopi que la nouvelle est tombée : Catherine Trautmann a
finalement cédé sous la pression du gouvernement français et du Conseil
Européen, en faisant accepter un nouveau texte de compromis, adopté par le
Conseil dont la France. Comme l'explique l'eurodéputé Alain Lipietz, « le
compromis, permettant de contourner les réticences britanniques et polonaises
(pays eurosceptiques qui ne reconnaissent pas le caractère contraignant de la
Charte européenne des droits fondamentaux, mais s'opposent à la "riposte
graduée" et à la DADVSI) consiste à changer de base juridique internationale et
à prendre la formulation de la Convention européenne des droits de l'Homme (qui,
elle, est ratifiée par tous les pays. En outre elle est accompagnée d'une riche
jurisprudence protectrice des libertés. De l'avis des Verts, ce texte est encore
meilleur que le texte initial de notre amendement, et surtout mieux placé et
juridiquement plus solide ». Mais il semble qu'il a parlait trop vite,
puisque les Verts ont peu après redéposé l'amendement Bono dans sa version
initiale...
En effet, le nouvel article indique que « les mesures prises
concernant l'accès des utilisateurs finaux (d'Internet) ou leur utilisation de
services et d'applications à travers des réseaux de communications électroniques
doivent respecter les droits fondamentaux et les libertés des individus, y
compris [...] le droit à un jugement par un tribunal indépendant et impartial
établi par la loi et agissant dans le respect du procès équitable tel que défini
par l'Article 6 de la Convention pour la Protection des Droits de l'Homme et les
Libertés Fondamentales ». Dans la version originale, le texte indiquait
qu'aucune restriction à une liberté fondamentale ne puisse être prononcée sans
l'accord d'une autorité judiciaire, ce que n'était pas l'Hadopi. Le nouveau
texte n'empêche pas la création de l'autorité administrative, mais risque de se
voir condamné par l'Europe si, par exemple, le respect de la présomption
d'innocence n'est pas respecté, ou encore s'il n'y a pas de séparation entre les
autorités de poursuites et de jugement. Mais une telle procédure diplomatique ou
judiciaire pourrait prendre plusieurs années. En bref, si le message politique
est conservé, l'esprit de l'amendement est dans une forme qui le vide de toute
sa substance juridique.
Le vote du Paquet Telecom par les eurodéputés est
prévu le 6 mai prochain. Sauf surprise, c'est le texte du compromis qui devrait
être adopté, car si ce devait être l'amendement d'origine, l'adoption de la
directive serait repoussée de plusieurs mois après les élections, donc pas avant
le mois de septembre, ce qui semble très improbable. En revanche, nul doute que
le Parlement devrait revenir ultérieurement sur les droits fondamentaux
numériques et l'établissement d'une charte, qui risque de voir bien des lobbys
s'affronter.
La Commission des lois de l’Assemblée nationale a adopté le nouveau
texte du projet de loi Création et Internet qui sera représenté aux
parlementaires ce 29 avril (le calendrier étant chargé, les débats seront
stoppés dès le lendemain, la séance suivante étant prévue le 5 mai). Sans
surprise, le texte est désormais très proche de celui qui avait été adopté en
Commission Mixte Paritaire et avait été étudié une première fois à l’Assemblée,
c’est donc la version la plus dure du texte : rejet de l’amnistie des
internautes poursuivis avant la mise en œuvre de l’Hadopi, rétablissement de la
double peine (le paiement de l’accès à Internet ne sera pas stoppé pendant la
suspension de l’accès), et l’amende comme solution alternative à la coupure de
l’accès a de nouveau été rejetée. Selon le député socialiste Christian Paul, le
rapporteur du texte (le député UMP Frank Riester) a même tenté de donner à
l’Hadopi le pouvoir de surveiller le contenu des pièces jointes des e.mails !
Fort heureusement, cet amendement n’a pas été retenu…
Bien évidemment, des députés de l’opposition et certains députés de la majorité vont une nouvelle fois tenter de proposer des amendements pour limiter les effets pervers du projet de loi, qui sera étudié à l’Assemblée avant d’être examiné par le Sénat (avec un possible retour à l’Assemblée en cas de divergence des textes). Mais à moins d’un nouveau coup de théâtre (peu probable), le texte devrait être adopté, puisque le président du groupe UMP de l’Assemblée, Jean-François Copé, a cette fois mis en garde les députés de son camp contre leur absentéisme dans une lettre, ou il affirme que « ce n’est désormais plus la teneur de ce texte qui est en cause. Ce qui importe c'est le problème politique créé par son rejet surprise »…
Mise à jour du 3 mai 2009 : La première soirée de débat à l'Assemblée Nationale (qui s'est prolongée jusqu'à 1 heure du matin) a été peu constructive, les députés de l'opposition ayant épuisé tous leurs recours pour retarder les débats. Les députés de la majorité ont été systématiquement plus nombreux à l'occasion de chaque vote. La séance a néanmoins été particulièrement houleuse. Les reproches faits au texte sont nombreux : texte flou, dangereux et liberticide, obsolète, qui coûtera cher (70 millions d'euros sur 3 ans selon le Conseil général des technologies de l'information alors que Christine Albanel n'a budgété que 6,7 millions d'euros pour 2009), qui ne rapporte rien aux artistes, et qui condamne les internautes à une double (voire triple) peine. Il ne fait toutefois que peu de doutes que le texte soit désormais voté en l'état, la majorité ne souhaitant connaitre le fiasco du 9 avril dernier, où elle s'était retrouvée en minorité. La prochaine séance est prévue ce 4 mai, à 16 heures. Notez que la majorité a déjà fixé le calendrier pour le vote solennel du texte : dès ce 5 mai, alors que l'étude même du texte n'a pas encore commencé...
On croyait l’époque des mégafusions révolues. Et bien Larry Ellison, le
PDG d’Oracle, vient de démontrer le contraire et de prouver une fois de plus
qu’il est un adversaire redoutable sur le marché des serveurs.
Tout a commencé en mars dernier, lorsque le World Street Journal avait dévoilé qu’IBM était entré en négociations exclusives avec Sun pour étudier son rachat. Mais Sun était trop gourmand pour IBM, et malgré une dernière proposition de Big Blue (entre 6,7 et 7,4 milliards de dollars en cash), les négociations se sont brutalement interrompues, IBM ayant décidé d’abandonner ce rachat (malgré des relances de son partenaire). Et c’est pourquoi l’annonce du rachat de Sun par Oracle il y a quelques heures à fait l’effet d’une bombe : personne n’était au courant, même Steve Ballmer, le PDG de Microsoft, s’est déclaré très surpris. Et pour cause : selon Reuters, les négociations (très secrètes) n’auraient débuté que jeudi dernier. Pour cette opération, Oracle va donc débourser environ 7,4 milliards de dollars (reprise de dette comprise), et offrir une prime de 42 % par rapport au dernier cours de clôture de Sun. Suite à cette annonce, le cours de l’action de Sun a bondi de 35 %, et celui d’Oracle a chuté de 5 %.
Si Oracle est un spécialiste des rachats d’entreprise spécialisée dans les logiciels serveurs (on se souvient de BEA, PeopleSoft, JD Edwards ou encore Siebel), le rachat de Sun est inédit pour la société. Ce dernier réalise en effet la majorité de son activité dans la vente de matériels (Sun est le numéro 4 mondial des serveurs d’entreprise), ce qui va donc positionner Oracle comme un redoutable concurrent d’IBM, de Microsoft et de HP (sauf si Oracle décide de revendre cette activité). On peut également remarquer que les solutions d’Oracle utilisent très souvent des briques technologiques de Sun, ce qui laisse penser que des synergies fortes devraient émerger de la fusion des deux entreprises.
Enfin, on notera qu’avec cette opération, Oracle met la main sur 2 technologies clés : d’une part le système d’exploitation Solaris (utilisé majoritairement avec Oracle Database), et surtout le langage Java, ce qui devrait de facto permettre à Oracle de mieux se positionner sur le marché des middlewares. Mais les utilisateurs de MySQL (racheté en 2008 par Sun) peuvent déjà trembler, car Oracle a systématiquement tué les produits qui concurrençaient les siens à chaque rachat… La communauté open source attend également de connaitre le sort réservé aux autres projets open source de Sun : Glassfish, NetBeans, OpenSolaris, OpenJDK, OpenESB, MySQL Community, VirtualBox, OpenOffice.org...
Mise à jour du 3 mai 2009 : L'affaire était-elle aussi bonne que cela pour Oracle ? Le chiffre d'affaires de Sun pour son troisième trimestre est en chute de 20 % sur un an, soit 2,61 milliards de dollars, très en dessous des prévisions des analystes. Sun annonce de plus une perte de 201 millions de dollars (contre 34 millions de dollars de perte en 2008) dont 46 millions de dollars de compensations pour les 6000 salariés récemment licenciés. Les ventes de serveurs ont chuté de 26 %, ce qui laisse craindre qu'Oracle se débarrasse de cette division, avec la clé près de 10.000 licenciements et un probable bouleversement du marché.
Le Bluetooth SIG a dévoilé les spécifications finales de la norme
sans-fil Bluetooth 3.0 High Speed (HS). Compatible Bluetooth 2.1 EDR (norme
encore utilisée pour assurer les fonctions de découverte et d’association de
périphériques, le mode idle, la connexion initiale, la configuration des
périphériques associés et la sécurisation des transferts), elle a pour
principale nouveauté la capacité à se connecter aux réseaux WiFi (norme 802.11)
à un débit maximal de 24 Mb/s (3 Mo/s), le SIG ayant écarté la solution UWB. La
seconde nouveauté est une nouvelle amélioration de la gestion de la consommation
électrique, ce qui réduira donc les besoins en énergie (ainsi, à la fin d’un
transfert de données en Bluetooth 3.0, la communication commute en Bluetooth
2.1).
Michael Foley, le directeur exécutif du Bluetooth SIG, explique que « la technologie 802.11 a été un choix naturel, car elle offre plus d’efficacité, aussi bien pour nos membres que les consommateurs. Avec les produits Bluetooth 3.0 HS, vous obtiendrez un échange plus rapide des informations sans toutefois changer la façon dont les périphériques se connectent entre eux. Nous sommes heureux d’élargir ainsi les possibilités des réseaux personnels (PAN pour Personal Area Network) ».
Les premiers produits compatibles sont annoncés dans un délai de 9 à 12 mois. Néanmoins, un premier produit est déjà annoncé comme certifié Bluetooth 3.0 : il s’agit de la puce Broadcom InConcert BCM4325, compatible Bluetooth 3.0 BR/EDR, WiFi 802.11g et radio FM. Cette puce est d’ailleurs déjà présente dans l'iPod Touch, mais Apple n'utilise pas les capacités Bluetooth.
C’est le 30 avril que les abonnés aux services MSDN et Technet de
Microsoft pourront accéder au téléchargement de la RC1 de Windows 7. Le grand
public devra de son côté patienter jusqu’au 5 mai. Notez au passage qu’une
nouvelle build (7100), annoncée comme la version RC, circule déjà sur
Internet.
Microsoft a au passage dévoilé un mode de virtualisation de Windows XP, qui sera intégré en option dans les versions Enterprise, Professional et Ultimate de Windows 7. Il permettra ainsi de faire tourner des applications sous Windows XP dans un environnement basé sur Virtual PC, pour améliorer la compatibilité. Mieux, ces applications se lanceront directement depuis le bureau de Windows 7, sans nécessiter le lancement d’un environnement spécifique. Selon les rumeurs, cette option serait disponible gratuitement en téléchargement.
Mise à jour du 3 mai 2009 : Comme prévu, les abonnés MSDN et Technet ont accès à la RC1 de Windows 7 en version française, ainsi qu'à la version beta de Virtual PC, permettant d'utiliser le mode de virtualisation de Windows XP. La configuration minimale est la suivante : processeur 32 bits ou 64 bits à 1 GHz, 1 Go de RAM (2 Go pour la version 64 bits), 16 Go d'espace disque (20 Go pour la version 64 bits), et une carte graphique compatible DirectX 9 avec pilotes WDDM 1.0. Si Microsoft murmure toujours que la commercialisation de son nouveau système n'est pas prévue avant début 2010, tout porte à croire qu'il sera disponible avant la fin de l'année. Ainsi, Bobby Waltkins, le directeur marketing d'Acer, a annoncé que le prochain PC tout-en-un Acer Z5600 sera proposé avec Windows 7 dès le 23 octobre 2009.
Voilà une information qui tombe à point à la veille
de la reprise des débats sur la loi Création et Internet. En janvier dernier,
l’UMP avait utilisé le titre Kids du groupe MGMT en fond sonore à
l’occasion de plusieurs meetings, dont les vidéos avaient été diffusées sur le
site du parti et sur Dailymotion. L’UMP avait bien versé des droits à la Sacem
pour la diffusion de musique, mais avait omis de rétribuer le groupe MGMT pour
l’utilisation de la chanson sur Internet.
Devant la tempête médiatique déclenchée par cette découverte embarrassante pour le parti à l’origine de la loi Hadopi, des négociations avaient débuté entre l’UMP et l’avocate du groupe, Isabelle Wekstein. Les premiers échanges ont été plutôt cinglants, puisque l’agence de communication du parti, Blue Advertainment (cofondée par le publicitaire Christophe Lambert et le cinéaste Luc Besson), avait proposé 1 € symbolique de dédommagement ! « Cette proposition est peu respectueuse du droit des auteurs et des artistes. Elle est méprisante » avait ainsi jugé l’avocate.
Finalement, après 2 mois de discussions, un accord a été trouvé : l’UMP versera 30.000 € de dommages et intérêts au groupe, et 2500 € au titre des frais d’huissiers et d’avocats. Notez que MGMT a choisi de ne pas garder la somme mais de la stocker dans un compte CARPA (Caisse de Règlements Pécuniaires des Avocats) avant de la reverser à un organisme de protection du droit moral, syndicat ou association de son choix.
Plus rien ne semble désormais s’opposer à l’attribution d’une quatrième
licence mobile (si ce n’est la mauvaise volonté du gouvernement, qui tarde à
publier les décrets sur les modalités financières de la licence suite au
lobbying des 3 opérateurs mobiles auprès de l’Elysée selon La Tribune). Le
Conseil d’Etat a en effet rejeté le recours de Bouygues Telecom, qui contestait
la décision de l’ARCEP de lui faire rétrocéder une partie des fréquences
utilisées (4,8 MHz sur la bande des 900 MHz) pour les réattribuer au nouvel
entrant d’ici 2012. Le Conseil d’Etat a en effet rappelé à l’opérateur que cette
opération était connue depuis l’an 2000, que celui-ci n’avait pas proposé de
calendrier alternatif à celui de l’ARCEP, et a enfin lancé une pique en
indiquant que « les risques allégués de dégradation du service offert par
Bouygues Télécom, à les supposer avérés, ne seraient pas dus à ce calendrier,
mais aux choix techniques et commerciaux opérés par la société, qui se
traduisent par un avancement moindre dans le déploiement de son réseau 3G
». http://www.conseil-etat.fr/ce/jurispd/index_ac_ld0920.shtml
Le dépôt des candidatures pour la quatrième licence est possible jusqu’au 30 juin, mais l’appel d’offres n’a toujours pas été publié. Outre Free, qui fait figure de favori, un nouvel outsider vient de se révéler : il s’agit du MVNO Virgin Mobile, l’actuel quatrième opérateur mobile français avec 1,13 million de clients, qui se dit intéressé, alors que son PDG, Geoffroy Roux de Bézieux, avait auparavant indiqué qu’il était sceptique sur la possibilité de se convertir en opérateur 3G. Il a en outre fixé 2 conditions pour répondre à l’appel d’offres : l’obligation de couvrir au moins 25 % de la population en 2 ans et la rentabilité économique. Néanmoins, il indique que le prix proposé (206 millions d’euros) est très abordable.
Mise à jour du 3 mai 2009 : Le lobbying des opérateurs mobiles semble fonctionner. Le gouvernement vient en effet de reporter une nouvelle fois la publication de l'appel d'offres. Luc Chatel, le secrétaire d'Etat à l'Industrie, a indiqué que « le gouvernement a demandé une étude complémentaire sur le montant de la quatrième licence de téléphonie mobile. Nous avons demandé à la commission chargée d'évaluer les actifs de l'Etat de vérifier que ce montant correspond clairement à l'évaluation de la quatrième licence ». Dans ces conditions, l'appel d'offres n'est plus attendu avant l'été, ce qui est incompatible avec la date limite de dépôt des candidatures... Xavier Niel, le fondateur de Free (qui vient de fêter ses 10 ans), continue néanmoins de travailler sur son dossier, et affirme que s'il obtient cette licence, proposera un forfait mobile vraiment illimité, pour un prix grand public. Et il enfonce le clou : « Déployer un réseau mobile coûte vingt fois moins cher que de déployer un réseau fixe, pourtant, on paie notre minute de communication mobile vingt fois plus chère que la minute de communication fixe. Honnêtement, on pourrait diviser par dix les prix du mobile et être encore deux fois plus cher que sur le fixe actuellement ». De quoi faire peur aux opérateurs actuels...
Selon 1Up, Sony devrait dévoiler en juin lors du salon E3 la nouvelle
PSP, nommée PSP Go!, qui serait commercialisée en septembre au Japon, puis en
octobre/novembre aux USA et en Europe. Proposée en 2 versions (avec 8 ou 16 Go
d'espace de stockage interne), elle serait enfin débarrassée du lecteur UMD (ce
qui est confirmé par la multiplication des titres uniquement disponibles en
ligne aux USA, comme Patapon 2 et Fate/Unlimited Codes) et serait dotée d'un
écran coulissant. Elle ne serait toujours pas équipée d'un second joystick. 1Up
affirme en outre (ce qui va à l'encontre des autres rumeurs) que l'écran serait
tactile, et que la console intègrerait un APN. On murmure également qu'elle
supporterait les mémoires Memory Stick HG-Micro. Enfin, si l'on en croit le
site, une centaine de nouveaux titres serait disponible sur le Playstation Store
au lancement, dont le vaporware Gran Turismo Mobile...
- AMD a lancé ses premiers processeurs AM3 en février, mais leur fréquence ne dépassait pas 2,8 GHz. Fort heureusement, de nouveaux modèles plus puissants sont disponibles : les Phenom II X4 955 (3,2 GHz, 6 Mo de cache L3, 245 $) et Phenom X4 II 945 (3 GHz, 6 Mo de cache L3, 225 $), avec un contrôleur mémoire cadencé à 2 GHz. Ces processeurs fonctionnent aussi bien avec un Socket AM3 (avec mémoire DDR3) et un Socket AM2+ (mémoire DDR2), sachant que les gains apportés par la DDR3 restent faibles. Côté performances, le Phenom II X4 955 se situe entre les Core 2 Quad Q9400 et Core 2 Quad Q9550, ce qui reste cohérent par rapport à leurs tarifs.
- AMD propose un nouveau processeur au format AM2+, l'Athlon X2 7850 Black Edition, cadencé à 2,8 GHZ, avec un TDP de 95 watts. Il est basé sur un Athlon X4 dont 2 cores sont désactivés. Son prix est de 69 $, contre 60 $ pour l'Athlon X2 7750 BE.
- Les ingénieurs d'Asrock ont trouvé le moyen d'activer le quatrième core d'un processeur AMD Phenom II X3. Rappelons qu'il s'agit d'une opération risquée, puisqu'un tel core pourrait être défaillant...
- AMD vient de fêter ce 1er mai ses 40 ans.
- Toshiba annonce la disponibilité de Flash NAND 32 nm, en versions 2 Go et 4 Go.
- La plateforme ION de nVidia fait des émules. Après Zotac et Acer, ASL annonce sa première carte mère mini ITX basée sur cette architecture (processeur Atom N330, chipset GeForce 9400M, DVI, HDMI, HD Audio, Gigabit Ethernet, 4 USB 2.0, eSATA).
- Selon Jon Peddie Research, Intel domine toujours le marché des contrôleurs intégrés avec 49,7 % de parts de marché (contre 47,7 % en 2008), devant nVidia (31,1 %, contre 30,6 % auparavant) et ATI (17,1 %). SiS, VIA et Matrox occupent ensemble 6 % du marché. Notez que les ventes de cartes graphiques ont augmenté de 4,8 % en un trimestre, alors que les ventes de PC ralentissent.
- ATI a annoncé sa première puce gravée en 40 nm, la Radeon HD 4770 (RV470), doté de mémoire GDDR5, et qui se révèle doté d'un rapport performances/prix inégalé : elle est très efficace puisque très proche de la Radeon HD 4850 et la GeForce GTS 250, pour un prix moyen de seulement 99 €. Plusieurs cartes sont annoncées chez HIS, MSI, Sapphire, Albatron, Asus et XFX.
- Le futur GPU GT300 de nVidia supportera DirectX 11, et optera pour une nouvelle architecture de type MIMD (Multiple Instruction, Multiple Data), alors que les précédents GPU utilisaient une architecture SIMD. Le GT300 devrait être composé de 16 groupes de 32 coeurs (soit 512, contre 216 pour le GT200). Les performances en double précision pourraient être nettement améliorées, et l'utilisation en GPGPU (coprocesseur de calcul) serait facilitée.
- NVidia devrait commercialiser une carte GeForce GTX 295 mono PCB d'ici une quinzaine de jours, avec 1792 Mo de GDDR3 cadencée à 1,1 GHz (au lieu de 1 GHz). Son prix serait identique à celui des GTX 295 actuelles, soit 499 $.
- Après MSI, Point of View propose à son tour une GeForce GTX 285 dotée de 2 Go de GDDR3.
- General Electric a annoncé être en mesure de stocker 500 Go sur un disque micro-holographique. Ce n'est toutefois pas la première annonce de ce genre, pour le moment le fabricant n'envisage pas de débouchés avant 2011 et 2012, à des prix hors de portée du grand public.
- Intel vient de baisser fortement le prix de ses disques SSD X25-M 2,5" : 630 $ pour le modèle 160 Go et 320 $ pour le modèle 80 Go.
- Un étudiant de l'université de San Diego, avec le soutien des chercheurs de l'université et de Microsoft Research, a conçu Somniloquy, une carte réseau prototype capable de mettre en veille un PC tout en prenant à sa charge des fonctions qui lui sont dévolues (un téléchargement, un logiciel de VoIP, une messagerie...). Ce système permettrait de consommer 11 à 24 fois moins qu'un PC au repos.
- Le fabricant chinois Fab Chain va proposer un GPS pour la Nintendo SD, le Ranger. Il utilise Google Maps pour créer les cartes de navigation, et propose sa propre batterie rechargeable utilisant un port USB. Le GPS, un U-Blox, pourra également être utilisé avec les PDA et les PC. http://www.ds-gps.com/
- Palm prépare un smartphone 3G/HSDPA économique (99 $ après une remise de 250 $) pour la rentrée chez AT&T aux USA. Nommé EOS, il est très fin (10,6 mm), léger (100 g) et doté d'un clavier QWERTY, un écran 2,63" 320x400, 4 Go de mémoire de stockage, APN 2 Mpixels, A-GPS, Bluetooth, port microUSB, et il utilisera le système Palm WebOS.
- Garmin et Asus vont lancer un smartphone commun, le Garmin Asus G60, basé sur Linux, compatible HSDPA, doté d'un écran 3,55" avec une résolution 272x480 en 65K, compatible WiFi/Bluetooth, A-GPS, APN 3 Mpixels... Il devrait être commercialisé en juin aux USA.
- C'est en mai prochain que LG lancera le Viewty Smart GC900, un smartphone avec un APN 8 Mpixels, A-GPS, un écran multipoint 3" 800x480, et une nouvelle interface 3D pouvant afficher des vidéos DivX et XviD.
- Une fuite a permis de découvrir les 2 smartphones et 3 MID prévus chez Toshiba d'ici la fin de l'année, outre le TG01 déjà annoncé : le TG02 (smartphone, écran 4,1", APN 3.2 Mpixels, HSDPA, GPS), le TG03 (smartphone, écran 4,1", APN 5 Mpixels, HSDPA, HP 5.1), le K01 (MID, clavier coulissant, écran 4,1", APN 3.2 Mpixels) le K02 (clavier, écran 3,5", APN 3.2 Mpixels), et le L01 (clavier détaché, écran 7"). Ils fonctionnent tous sous Windows Mobile 6.5 et utilisent un processeur SnapDragon 1 GHz.
- Sharp annonce pour cet été au Japon un mobile doté d'un panneau solaire (10 minutes d'exposition offrent 1 minute de communication ou 2 heures de veille). Il sera en outre étanche.
- T-Mobile a annoncé avoir vendu 1 million de Smartphone G1 et Dream, fonctionnant sous Android.
- Le premier smartphone Samsung sous Android sera le Samsung i7500, totalement tactile, et doté d'un processeur Qualcomm MSM7200A 528 MHz, un écran AMOLED 3,2" HVGA, APN 5 Mpixels, HSDPA, Bluetooth, WiFi, GPS, 8 Go de mémoire et slot microSD. Il est prévu pour juin en Europe. Selon les dernières rumeurs, Motorola pourrait également proposer des smartphones sous Android, sous les noms de code IronMan et Calgari.
- Acer, qui a racheté Eten, prévoit de lancer 10 smartphones en 2010.
- Sony Ericsson a annoncé qu'il préparait un smartphone sous Android. De son côté, la société chinoise Routon prépare 2 MID, les P760 et P730, tournant sous le système de Google. Ils pourraient être disponibles dès le mois de mai si un distributeur est trouvé.
- Selon les rumeurs, Samsung pourrait lancer une version avec clavier de son smartphone i900 Omnia, l'Omnia Pro.
- Apple ne connait pas la crise : sur le premier trimestre 2008, le chiffre d'affaires a progressé de 8,7 % à 8,16 milliards de dollars, et le bénéfice a grimpé de 1,05 à 1,21 milliard de dollars en un an. Apple a écoulé en un trimestre 3,79 millions d'iPhone, 11,01 millions d'iPod et 2,22 millions de Mac. Du côté de l'AppStore, qui rassemble 25.000 applications, c'est le carton assuré : Apple vient de franchir le milliard d'applications téléchargées.
- Apple a récemment recruté une centaine d'ingénieurs de plusieurs sociétés spécialisés dans les semi-conducteurs (AMD, Intel, Samsung, Qualcom, Spansion...). Une nouvelle preuve qu'Apple souhaite faire de sa filiale PA Semi son fournisseur de processeurs...
- Le constructeur taiwanais I-Buddie a dévoilé un prototype de netbook Atom N270 + écran 10" fonctionnant sous le système Android. Notez que le premier netbook doté du système de Google sera prochainement commercialisé en Chine par Guangzhou Skytone Transmission Technologies à la fin de l'été, sous le nom Alpha 680 (processeur ARM11 533 MHz, écran 7", 128 Mo de mémoire, SSD 1 Go), pour 250 $. HP a également signalé son intérêt pour Android dans ses propres netbooks.
- MSI commercialisera en mai son nouveau netbook, le MSI U115 (549 €), qui a la particularité d'intégrer un disque dur 160 Go ainsi qu'un SSD 8 Go pour réduire la consommation, offrant une autonomie de 15 heures en mode économique.
- Le Service Pack 2 de Windows Vista est disponible en version finale via MSDN et Technet. Il devrait être disponible via Windows Update dans le courant du second trimestre. Outre les corrections, il apporte la prise en charge de la gravure sur Blu-Ray, le moteur de recherche Windows Search 4, le support du Bluetooth 2.1 et l'assistant de connexion WiFi Windows Connect Now.
- Microsoft a confirmé que comme pour XP et Vista, les versions pirates de Windows 7 pourront recevoir les mises à jour de sécurité.
- Microsoft a décidé de retirer la fonction Autorun (exécution automatique) pour les supports USB dans Windows 7, la fonction sera réservée aux CD et DVD. Ce choix pourrait être étendu à XP et Vista.
- Les versions d'entrée de gamme de Windows 7 auront quelques limitations supplémentaires : pas de support du MPEG2 et des DVD vidéos dans Windows 7 Édition Familiale Basique (mais support des formats audio AAC et vidéo H.264), et limitation à 8 Go de mémoire vive pour la version 64 bits (contre 16 Go pour Windows 7 Édition Familiale Premium 64 bits et 192 Go pour les autres versions 64 bits), les versions 32 bits étant limités à 4 Go.
- Le Power Pack 2 de Windows Home Server en enfin disponible en français.
- Mandriva Linux est disponible en version 2009 Spring, basé sur KDE 4.2.2 (Gnome 2.26 est également disponible).
- La version beta 8.2 d'iTunes fait pour la première fois référence au format Blu-Ray, ce qui laisse penser que la prochaine version de MacOS X supportera enfin ce format. Snow Leopard supportera également l'exportation de vidéos de QuickTime X vers YouTube et MobileMe, et un mode screencast (capture vidéo).
- Une université des Pays-Bas à versé 2,5 millions d'euros au Conseil Européen de la recherche (ERC) pour continuer le développement du noyau Minix pendant 5 ans. Il s'agit d'un système Unix basique (qui a d'ailleurs inspiré Linux), avec pour objectif d'être le plus stable possible. Ainsi, la machine doit être toujours en fonctionnement et l'utilisateur doit toujours avoir la main, même si un logiciel ou un driver plante.
- Assassin's Creed est désormais disponible sur iPhone. Cette adaptation de Gameloft est proposée à 7,99 €. De son côté, THQ prépare pour Team 17 l'adaptation de Worms sur iPhone, qui sera disponible cet été. Enfin, le jeu Myst en disponible pour le smartphone d'Applen pour 4,99 € (attention car le jeu pèse 700 Mo au téléchargement, et nécessite 1,5 Go d'espace de stockage pour l'installation).
- GSC Game World a annoncé S.T.A.L.K.E.R. : Call Of Pripyat, la suite de S.T.A.L.K.E.R. : Shadow Of Chernobyl, prévu pour cet automne.
- Sega, Capcom, GRIN et 8Monkey Labs viennent de signer un accord avec nVidia pour supporter les technologies PhysX et APEX.
- L'éditeur britannique Empire aurait été placé en redressement judiciaire.
- 150 exposants sont annoncés par l'Entertainment Software Association pour le prochain salon E3, prévu du 2 au 4 juin à Los Angeles.
- Warner Bros serait intéressé par le rachat de Midway.
- Square Enix a racheté Eidos pour 95 millions d'euros.
- Les drivers GeForce 185 apportent une nouvelle option graphique, l'occlusion ambiante, qui permet de générer des ombres en apportant un gain qualitatif avec 22 jeux sur les cartes GeForce 8 et supérieures.
- NVLabs a annoncé que Windows 7 contenait une faille irréparable, puisqu'il s'agirait d'un problème de conception. Le nouveau système serait vulnérable à une attaque de type boot sectors, ce qui nécessite quand même d'avoir un accès physique au PC. Notez que le même problème touche Vista.
- 2 nouvelles failles critiques ont été identifiées dans Acrobat Reader (Windows, Mac et Linux). Il s'agit une fois de plus de l'exploitation de Javascript pour lancer du code arbitraire. Aucun correctif n'est pour le moment disponible.
- La suite bureautique QuickOffice est disponible sur iPhone, pour 15,99 €. Compatible Word et Excel 97-2003 en lecture et écriture, elle permet néanmoins de consulter les documents Word et Excel 2007.
- Le Service Pack 2 de Microsoft Office 2007 est disponible en téléchargement. Il apporte une stabilité plus grande, de meilleures performances, le support natif des formats ODF, et l'export en PDF et XPS.
- Google a mis en ligne le SDK 1.5 "Cupcake" pour Android en version RC1. http://developer.android.com/sdk/1.5_r1/index.html
- Amazon a racheté la société Lexcycle, qui a développé Stanza, un lecteur de livres électroniques sur iPhone. Notez qu'Amazon propose déjà un lecteur d'e.book pour iPhone, nommé Kindle.
- Jason Milmont, un jeune américain d'une vingtaine d'années, a été condamné à 5 ans d'emprisonnement avec sursis pour avoir créé le virus Nugache, qui aurait infecté entre 5000 et 15.000 machines en 2007 afin de créer un botnet permettant d'intercepter des données bancaires.
- Panda propose une version gratuite de son antivirus, nommé Panda Cloud Antivirus (version beta), qui comme son nom l'indique exploite une architecture de type cloud (la détection s'effectue en effet en ligne, et permet d'informer rapidement les autres clients en cas de contagion).
- L'application Television, permettant d'accéder à plusieurs vidéocasts (CNN, CBS, NBC, HBO, Discovery, BBC, Sky News...), est disponible sur Android. Il est téléchargeable sur l'Android Market pour 2,99 $.
- Le procès opposant RealNetworks à l'industrie du cinéma a débuté. Le litige concerne le logiciel RealDVD, qui grâce à la technologie Facet permet de dupliquer un DVD sur un disque dur, tout en conservant le mécanisme de protection, ce qui est perçu par Hollywood comme une incitation au piratage.
- Qualcomm va verser 891 millions de dollars à Broadcom pour arrêter les poursuites concernant une violation de 3 brevets.
- Selon Forrester Research, si Internet Explorer domine toujours en entreprise (avec une part de marché de 78 %), Firefox et Chrome commencent à gagner du terrain (respectivement 18,2 % et 2 %). On retrouve derrière Safari (1,4 %) et Opera (0,2 %).
- Mozilla a publié la version finale 3.0.10 de Firefox, ainsi que la version 3.5 beta 4 (code Shiretoko).
- Le navigateur Internet Opera vient de fêter ses 15 ans.
- Yahoo! lance son propre client e.mail, Yahoo! Zimbra Desktop 1.0, pour Windows, Mac et Linux. Il exploite une interface Ajax pour communiquer avec les services web.
- Orange copie sur Neuf et son EasyNeuf en lançant son package regroupant un accès Internet, des logiciels et un ordinateur simplifié, le tout destiné aux seniors néophytes. L'offre, nommée Hello, est proposée pour 29,90 € par mois pendant les 3 premiers mois, puis 39,90 € par mois (plus 1 € par mois pour la location de l'ordinateur et du modem), avec un engagement sur 24 mois.
- Orange annonce qu'il rassemble désormais 8,54 millions d'abonnés ADSL en France (+913.000 abonnés en un an).
- Suite à des mauvais résultats financiers, Time Warner envisage de se séparer d'AOL.
- Dans son rapport d'avril sur le déploiement du WiMax en France, l'ARCEP fait un nouveau constat de retard alarmant. Ainsi, sur les 3562 sites qui auraient dû être mis en place au 30 juin 2008, l'ARCEP n'en dénombre que 675 au 31 décembre 2008 ! Ainsi, Bolloré Telecom qui avait raflé une bonne partie des licences (et racheté les licences de TDF) n'a installé que 13 % de ses sites, contre 15 % pour Altitude Telecom (qui avait repris en plus les licences de Maxtel). Les opérateurs expliquent que le retard est imputable aux équipementiers, qui ne souhaitent pas investir dans cette technologie en période de crise. Ainsi, Nortel a abandonné le WiMax suite à son passage sous la protection de la loi américaine sur les faillites en janvier dernier, tandis qu'Alcatel-Lucent a réduit ses investissements et Nokia a stoppé la production de téléphones WiMax.
- Suite à une demande de l'association de consommateurs Familles Rurales, l'ARCEP a mis en demeure les opérateurs de téléphonie fixe et Internet (Bouygues Telecom, Darty Telecom, France Telecom/Orange, Free/Alice, Neuf Cegetel/SFR et Numericable) pour respecter les règles de portabilité des numéros géographiques.
- Après Orange et SFR, Bouygues Telecom propose à son tour l'iPhone. Le coût du terminal est de 10 € de moins que ses concurrents (89 € pour la version 8 Go et 189 € pour la version 16 Go), mais les forfaits associés sont aussi onéreux que pour les précédentes offres, avec un engagement 12 ou 24 mois. Notez que l'opérateur remboursera 60 € pour ceux ayant un forfait Neo Pro 24/24. Pour les clients Universal Mobile, le prix de l'iPhone atteindra des sommets : 319 € pour la version 8 Go et 419 € pour la version 16 Go.
- Orange a signé un partenariat avec Wikimédia pour rendre accessible l'encyclopédie libre Wikipédia depuis les portails web et mobile de l'opérateur, en France, Espagne et Royaume-Uni.
- Les ministères de la santé, de l'écologie et de l'économie numérique ont lancé le « Grenelle des ondes », une table ronde réunissant une cinquantaine d'organismes publics, d'opérateurs de téléphonie mobile, d'organisations non gouvernementales, de syndicats, des parlementaires, des élus locaux et des personnalités qualifiées, avec pour objectif d'aboutir à une série de propositions afin de stopper les conflits entre les opérateurs et les organisations luttant contre la pollution d'ondes, qui ont conduit SFR et Bouygues a être condamnés à démonter des antennes-relais.
- Alors qu'il existe encore des zones blanches en France, Nepal Telecom a installé des antennes GSM sur le Mont Everest, supportant jusqu'à 3000 communications simultanées.
- Jean-Claude Mallet a annoncé par surprise sa démission. Le président de l'ARCEP quitte ses fonctions pour des raisons personnelles et de santé. Il devrait être remplacé par Jean-Ludovic Silicani, proche du ministère de la Culture car il est l'actuel président du conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique, bien loin du métier des télécoms...
- Dans le cadre du Paquet Telecom, la Commission européenne va plafonner le tarif d'envoi des SMS entre pays européens à 0,11 € HT (contre 0,29 € en moyenne actuellement). De plus, d'ici 2011, le coût des communications vocales sera divisé par 2 et sera facturé à la seconde après les 30 premières secondes. Enfin, les opérateurs devront fournir gratuitement un système permettant de limiter la dépense à 50 € (ou à un volume de données) en cas de connexion à Internet.
- Free propose 20 nouvelles chaines africaines dans son bouquet Freebox TV, dont 3 incluses dans le forfait.
- Après avoir été victime d'un ver créé par un pirate new-yorkais de 17 ans, le site communautaire Twitter a confirmé une intrusion dans ses serveurs. Le pirate avait usurpé l'identité d'un responsable du service pour détourner son compte, et en a profité pour visiter les comptes d'une dizaine d'internautes, dont Britney Spears et Ashton Kutcher.
- Le service de stockage RapidShare a communiqué l'adresse IP d'au moins un utilisateur à Universal Music. L'internaute avait en effet uploadé une copie du dernier album de Metallica, Death Magnetic, la veille de sa sortie mondiale.
- La firme Finjan a identifié le plus grand botnet jamais détecté : il regroupe en effet 1,9 million de PC zombies, et serait contrôlé depuis l'Ukraine par un groupe de seulement 6 pirates, qui utilisent le peer-to-peer pour envoyer leurs ordres.
- Warner Music a utilisé la DMCA pour faire supprimer de YouTube une conférence de Lawrence Lessig, l'inventeur des licences Creative Commons. Le professeur de droit pourrait porter plainte.
- Apple a fait appel à la loi DMCA pour fermer un forum du site BluWiki destiné au projet open source iPodhash destiné à rendre compatibles les iPod et iPhone avec d'autres logiciels qu'iTunes. L'EFF et la société éditrice du site, OdioWorks, viennent de porter plainte contre Apple pour censure abusive.
- Yauba est un nouveau méta-moteur de recherche indien, dont la particularité est de permettre de rester anonyme tout en lançant des recherches sur Internet, grâce à un proxy cachant l'adresse IP de l'internaute.
- La version française de Google supporte désormais SearchWiki (personnalisation des résultats), et permet de visualiser des statistiques de recherche. La version américaine du moteur se dote de son côté d'un outil permettant d'afficher des statistiques publiques diverses.
- Microsoft pourrait lancer son nouveau moteur de recherche Kumo le 2 juin prochain.
- Microsoft a lancé la version beta d'un concurrent de Twitter, nommé Vine, accessible via un ordinateur ou un téléphone mobile.
- Google News est désormais disponible via Twitter.
- L'humoriste et comédien Roland Magdane et sa maison de production Matex ont été débouté par la justice. Ils demandaient 895.000 € de dommages et intérêts à Dailymotion, mais la justice a confirmé (pour la 11ème fois) que le site avait un statut d'hébergeur et non d'éditeur, et avait fait des efforts pour informer ses utilisateurs sur les contenus illégaux et le respect du droit d'auteur. De son côté, YouTube avait été condamné à 4500 € dans la même affaire, car il n'avait pas retiré les vidéos malgré les demandes. Dans cette dernière affaire, il faut noter que YouTube n'a communiqué que l'adresse IP et l'adresse e.mail de l'internaute ayant uploadé les vidéos, car le décret décrivant les données à conserver par les hébergeurs n'a toujours pas été promulgué par le Conseil d'Etat.