Septembre... C'est le mois traditionnel des bonnes affaires de rentrée (comme
l'avalanche des mini PC low cost, lesquels se multiplient dans les rayons
informatique de nos grandes surfaces), mais c'est également le mois des
augmentations de tarifs, la plupart du temps injustifiées. Cette année, deux
nouvelles augmentations sont en cours de discussions. D'un côté, le gouvernement
va présenter dans le budget 2009 une extension du bonus-malus écologique à
plusieurs produits électroniques. On parle des écrans TV, mais également des
ordinateurs. Les appareils les plus gourmands pourraient obtenir un malus de 15
%, ce qui devrait être assez dissuasif.
L'autre augmentation en préparation
concerne la taxe sur la copie privée appliquée... aux téléphones portables non
multimédia (c'est à dire sans touches spécifiques de lecture). Celle-ci risque
en revanche d'avoir plus de mal à passer. Non seulement après la condamnation du
Conseil d'Etat de la Commission d'Albis lui reprochant sa méthode de calcul,
mais également suite à une étude de CSA-TOM qui indique qu'une redevance sur ces
mobiles est injustifiée, car l'usage de ces appareils est à 74 % le téléphone, à
32,5 % la photo, et seulement à 14 % la fonction baladeur (et la moitié des
personnes utilisant cette fonction stocke moins de 50 fichiers musicaux, tandis
que 25 % n'en stockent pas). Evidemment, vu l'état actuel de la composition de
la Commission, le résultat risque quand même d'être en défaveur des
consommateurs... Qu'à cela ne tienne, le Conseil d'Etat se prépare à condamner
une nouvelle fois la Commission, en réunissant 4 procédures entamées par
RueDuCommerce, l'UFC-QueChoisir, la CLCV et le Simavelec, qui demandent
d'appliquer la jurisprudence en sanctionnant la Commission d'Albis à la
précédente décision du 9 juillet sur la taxation des clés USB, des cartes
mémoire et des disques durs externes. Il est temps de revoir les montants de
cette rémunération : aujourd'hui, 47 % du marché français des DVD vierges et 40
% du marché français des baladeurs MP3 sont constitués d'importations.
Google débute ce mois de septembre sur les chapeaux de roue.
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En premier lieu, Google a signé un contrat d'exclusivité avec GeoEye pour l'exploitation du satellite GeoEye-1, qui sera mis en orbite le 4 septembre prochain par une fusée Delta II, et qui permettra d'obtenir des images satellites haute résolution d'une précision de 1,65 m en couleur et 0,4 m en noir et blanc, afin d'enrichir ses services Google Maps et Google Earth. Pour l'occasion, la fusée de lancement affichera le logo de Google. |
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La seconde nouvelle est nettement plus importante. En effet, Google a
lancé le buzz du moment en publiant en ligne une bande dessinée de 38 pages pour un public restreint
(mais la nouvelle s'est bien évidemment répandu en quelques heures sur le
web), afin d'annoncer le lancement de son premier navigateur Internet,
Google Chrome, qui sera disponible en version beta pour Windows dès ce
mardi à cette adresse (les versions Linux et MacOS X arriveront peu
après). Il s'agit bien évidemment d'une nouvelle attaque en règle contre
Microsoft, destinée dans un premier temps à concurrencer Internet Explorer
(à court terme), et dans un deuxième temps à se substituer à Windows (à
long terme). Google Chrome est annoncé comme un modèle de stabilité (chaque onglet fonctionne en sandbox), de rapidité (temps de réponse réduit, moteur Javascript V8 très rapide, optimisation pour les processeurs multicore), de sécurité (gestion de listes noires) et d'ouverture (open source, il est basé sur des composants WebKit d'Apple, sur le moteur Google Gear, et sur des composants de Mozilla Firefox). On y retrouve de nombreuses fonctionnalités qui existent par exemple chez Opera : pages web miniatures, mode privé (Google incognito), barre d'adresse avec auto-complétion, gestionnaire de téléchargement, gestionnaire de tâches pour contrôler les ressources mémoire... Pour autant, Google ne semble pas vouloir concurrencer Firefox, puisque leur accord commun vient d'être prolongé jusqu'en novembre 2011 (Google restera le moteur par défaut, fournira une page d'acceuil dédiée, et reversera une partie des revenus générés à la fondation Mozilla). |
Mise à jour du 7 septembre 2008 : Le lancement du satellite GeoEye-1 a
parfaitement réussi. C'est également le cas de Google Chrome, puisque selon
Xiti, le navigateur Internet de Google représentait en seulement 2 jours environ
1,01 % des visites de sites effectuées depuis la France, ce qui le place
derrière Internet Explorer, Firefox et Safari, mais devant Opera. Il aurait
entrainé un recul de 0,21 point d'Internet Explorer et 0,75 point de Firefox.
C'est donc un formidable cadeau d'anniversaire pour Google, qui fêtait justement
ses 10 ans cette semaine. Il reste évidemment à observer si ce succès se
prolonge au-delà de la curiosité des internautes... Google envisage déjà de
porter Chrome sur sa plateforme mobile Android.
Chrome doit son succès
au style Google : interface minimaliste, mais avec une grande simplicité de
fonctionnement (comme la barre Omnibox, un onglet dédié pour l'historique, une
page d'accueil affichant les sites les plus visités...) et une rapidité
exceptionnelle d'affichage (30 % de mieux que ses concurrents, ce qui en grande
partie dû au moteur Javascript V8), le tout avec une stabilité exemplaire (bien
que ce soit encore une version beta). S'il gère mieux la mémoire que les autres
navigateurs, il a néanmoins tendance à en consommer plus, voire beaucoup trop (2
fois plus dès que beaucoup d'onglets sont ouverts). Néanmoins, il lui manque
encore beaucoup de fonctions pour se mesurer réellement à ses concurrents (la
gestion des favoris reste perfectible, le mode plein écran est absent,
l'interface n'est pas personnalisable, les onglets ne sont pas sauvegardés, les
flux RSS ne sont pas gérés, et les fichiers XML ne sont pas supportés). Il est
possible d'améliorer ces points en téléchargeant les versions beta
intermédiaires de la version open source de Chrome, nommée Chromium.
L'autre frein d'adoption à Chrome est la
publicité, qui est la source de revenus de Google et qui ne devrait donc jamais
être supprimée en standard dans ce navigateur. Ainsi, le logiciel ne comporte
même pas d'anti pop-up, Google préférant déplacer les fenêtres pop-up en bas de
l'écran pour ne pas gêner la navigation.
Enfin, la plus importante polémique
concernant Google Chrome reste l'éternel problème de la protection de la vie
privée, puisque malgré la présence du mode Incognito, ce navigateur fournit à
Google de nombreuses informations sur les habitudes de navigation des
utilisateurs (il se connecte d'ailleurs de lui-même sur plusieurs serveurs de
Google, sans l'avis de l'utilisateur). En particulier, si le mode de suggestion
n'est pas désactivé, Google pourra connaitre tout ce qui est tapé dans la barre
d'adresse, même si l'utilisateur ne valide pas sa requête. Selon un porte-parole
de Google, le moteur de recherche conserverait environ 2 % de ces requêtes,
associés à l'adresse IP de l'ordinateur sur lequel la saisie a été effectuée.
Les conditions générales d'utilisation (CGU) laissent également planer
de nombreux doutes sur la finalité réelle du logiciel, qui est considéré par
Google comme un service. En effet, un article annonce que Google s'attribue «
une licence permanente, irrévocable, mondiale, gratuite et non exclusive
permettant de reproduire, adapter, modifier, traduire, publier, présenter en
public et distribuer tout Contenu que vous avez fourni, publié ou affiché sur
les Services ou par le biais de ces derniers » ! Devant les
protestations, Google a annoncé qu'il utilise le même cadre légal pour tous ses
services (YouTube, Blogger...), mais que les CGU de Chrome allaient être
modifiés afin de préciser que l'internaute conservait les droits des contenus
postés, soumis ou affichés via Chrome. Toutefois, d'autres articles laissent
perplexes : l'un d'eux indique que « certains Services sont financés par la
publicité et sont susceptibles d'afficher des annonces ou des promotions ».
Plus inquiétant : « Google se réserve le droit, sans toutefois s'y engager,
de pré-visualiser, réviser, marquer, filtrer, modifier, refuser ou retirer tout
ou partie du Contenu issu de tout Service » et « Google peut fournir
des outils destinés à éliminer par filtrage les contenus à caractère sexuel
». Google se permettra t-il de modifier des pages web pour afficher des
publicités, ou de bloquer certaines pages web selon sa volonté ?
Pour ne
rien arranger, plusieurs failles ont déjà été découvertes dans Chrome. L'un d'eux permet par exemple de mettre à mal le cloisonnement
de chaque onglet. Il suffit ainsi d'un lien avec un identificateur inconnu et un
caractère spécial pour planter le navigateur. La version de webkit étant
dépassée, certaines vulnérabilités déjà découvertes sont présentes dans Chrome,
dont l'une permettant d'installer des fichiers exécutables à l'insu de
l'utilisateur. Un autre bug touche le moteur Java.
Les réactions des
concurrents de Google étaient évidemment très attendues. Chez Microsoft, le
directeur général de la division Internet Explorer, Dean Hachamovitch, a déclaré
que « le paysage des navigateurs est hautement compétitif, mais les gens
choisiront Internet Explorer 8, pour la façon dont il propose les services
qu'ils souhaitent directement à portée de clic, pour la façon dont il respecte
leurs choix personnels pour naviguer et, plus que n'importe quel autre
navigateur, pour la façon dont il leur donne le contrôle sur leurs données
personnelles ». Le CEO de la fondation Mozilla, John Lilly, a de son côté
indiqué que la compétition est une bonne chose, et que cela poussera Mozilla à
améliorer Firefox. Un nouveau moteur Javascript, nommé TraceMonkey, et capable
de rivaliser avec V8, est ainsi attendu.
Après les bonnes ventes enregistrées par la console de Microsoft au Japon lors de la sortie de Tales of Vesperia, les chiffres ont a nouveau plongé dans le rouge, en particulier suite à des ruptures de stock. Mais la firme de Redmond ne baisse pas les bras, puisqu'une nouvelle chute des tarifs est annoncée le 11 septembre prochain. Ainsi, le Pack Arcade passe de 27.800 ¥ (174 €) à 19.800 ¥ (124 €). Le modèle 20 Go va de son côté passer en "option price" (le prix de vente sera directement fixé par les revendeurs). Un nouveau modèle 60 Go débarquera à 29.800 ¥ (186 €). Quant à la Xbox 360 Elite, elle sera bradée en passant de 47.800 ¥ à 39.800 ¥ (249 €). Le prix des accessoires sera également allégé.
Mise à jour du 7 septembre 2008 : Après le Japon, Microsoft a annoncé une baisse de prix du pack Xbox 360 Arcade aux USA, qui passe à 199 $ (au lieu de 279 $) et donc moins cher que la Wii. DAns le même temps, les packs Xbox 360 Pro 60 Go et Xbox 360 Elite chutent de 50 $, pour atteindre respectivement 299 $ et 399 $. Rien ne semble prévu en Europe.
Le feuilleton de l'été arrive à sa fin. Devant la colère de ses abonnés et
face à la pression commerciale de SFR, Orange n'a désormais plus le choix et
fait encore machine arrière : dans un courrier, il annonce qu’en raison «
des consommations plus intenses grâce à l’iPhone, Orange a décidé de libérer
le débit dès maintenant pour les contrats et option (ou plans tarifaires) «
Orange pour iPhone », pour les nouveaux clients et avant la mi-septembre pour
les clients existants ». Autrement dit, tous les détenteurs d'un iPhone 3G
ayant souscrit à un forfait ou une option Orange iPhone n'auront plus de limite
de débit crête descendant (jusqu'au débit théorique maximum soit 7,2 Mbps).
Néanmoins, les abonnés à une offre 3G+ disposant d'un autre smartphone 3G+
resteront bloqués au débit de la 3G (384 kbits/s), ce qui risque de les
entrainer à quitter l'opérateur dès la fin de leur engagement.
Cette
mauvaise publicité ne pouvait pas arriver au plus mauvais moment : en effet,
Orange n'est désormais plus le seul à proposer l'iPhone 3G en France, puisque
Phoneandphone propose à son tour l'iPhone 3G (8 Go, noir) à 99 € avec un
abonnement Bouygues, contre 149 € chez Orange.
Suite à une lettre du SNEP (Syndicat national de l'Edition Phonographique)
envoyée à Nicolas Sarkozy, où le lobby s'inquiète d'un éventuel retard
d'inscription du projet de loi Création et Internet (plus connu sous le nom
Hadopi) à l'ordre du jour du Sénat, la ministre de la Culture, Christine
Albanel, a confirmé le calendrier. Des auditions sont actuellement en cours sous
l'égide du rapporteur du texte (Michel Thiollière, déjà rapporteur de la loi
DADVSI), avant de présenter le texte au Sénat en octobre, avec pour objectif de
faire appliquer le texte dès le printemps 2009.
Mais on le sait désormais,
rien n'est moins vrai. En effet, la Commission Européenne oblige les Etats à
l'informer de tout projet de règle technique relatif aux services de la Société
de l'information. Cette procédure a été mise en œuvre pour ce texte le 22
juillet dernier, sans utiliser la procédure d'urgence. Le texte soumis à la
commission est d'ailleurs très vague et omet certains points importants
(responsabilité des titulaires d'une ligne et non des pirates, lettre
recommandée aux pirates en réalité optionnelle, et faux consensus entre les
acteurs comme l'a prouvé Xavier Niel en affirmant avoir signé un document
vierge, voir précédente newsletter).
Le processus est désormais en route :
pendant 3 mois, soit jusqu'au 27 octobre 2008, est ouverte une phase de Statu
Quo, pendant laquelle les Etats membres peuvent émettre des réserves sur le
texte. Ils peuvent même être aidés par les particuliers, qui peuvent émettre des
opinions sur le projet. Mais, plus important, la Commission pourrait retarder le
projet d'un an si la Commission travaille en parallèle sur un sujet équivalent.
Or, justement, la directive Paquet Telecom, actuellement débattue au sein de
l'Union, contient des amendements évoquant la riposte graduée (introduit
d'ailleurs par le gouvernement français), qui ont été dénoncés par le CEPD
(Contrôleur Européen des la Protection des Données), une autorité européenne
indépendante en charge de la protection des données personnelles. Si ces
amendements sont adoptés lors du vote du 23 septembre prochain, le projet
français pourrait être repoussé de 12 mois pour cause de similarité. Si ces
amendements sont rejetés, la question sera de savoir si la riposte graduée est
bien compatible avec les textes européens. Voilà qui s'annonce comme un nouveau
casse-tête pour le ministère de la Culture...
La concurrence féroce dans le domaine de la mémoire est en partie à l'origine d'une chute des prix, ce qui entraine en particulier des marges réduites. Les analystes se préparent donc à des opérations de fusion et d'acquisition sur ce marché. Selon Bloomberg, Samsung aurait comme cible SanDisk (dont le cours de l'action a été divisé par 4 en un an), avec l'objectif de ne plus lui verser les 400 à 500 millions de dollars de royalties chaque année pour exploiter ses technologies. Un porte-parole de Samsung a confirmé que différentes opportunités étaient en cours d'études, même si rien n'aurait encore été décidé. SanDisk a de son côté confirmé qu'il aurait des contacts avec plusieurs groupes, dont Samsung. Si ce rachat se confirmait, il pourrait mettre en difficulté Toshiba, qui est partenaire de SanDisk et a investi 16 milliards de dollars dans la construction de 2 usines communes.
D'autre part, selon le Wall Street Journal, Micron pourrait racheter Qimonda (filiale d'Infineon), alors que les précédentes rumeurs parlaient d'un rapprochement de ce dernier avec NXP.
Entre ses difficultés financières (chute de 23 % de son chiffre d'affaires au
trimestre dernier), les soupçons de collusion avec ATI (comme semble le prouver
un échange d'e.mails entre Dan Vivoli, le vice-président marketing de nVidia, et
Dave Orton, de chef des opérations d'ATI) ou la concurrence des nouveaux GPU
d'AMD, nVidia se ne porte pas au mieux de sa forme. La société estime qu'un de
ses problèmes concerne le nombre élevé de ses partenaires, qui n'offrent pas de
vrais innovations, et qui entrainent une guerre des prix qu'il juge inutile
puisque les consommateurs ont souvent la désagréable surprise de trouver moins
chère une carte identique achetée chez un autre constructeur. Par conséquent,
nVidia pourrait se débarrasser de certains de ses partenaires. Au vu des
dernières défections de certains constructeurs ayant choisi d'adopter récemment
des Radeon, le choix devrait être facile...
Bien évidemment, on appréciera
plus ou moins le point de vue de nVidia. De leur côté, les consommateurs
apprécient que cette guerre commerciale entraine une chute des prix. Et côté
innovation, les constructeurs ont quelques difficultés à innover, puisque nVidia
impose souvent ses propres choix...
Samsung se félicite de la victoire du format Blu-Ray, face à l'ancien format
HD-DVD. Toutefois, selon Andy Griffith, le directeur de l'électronique grand
public chez Samsung en Grande-Bretagne, « Je pense qu'il lui reste cinq ans,
je ne lui en donnerais certainement pas 10 ». Selon lui, le rythme
technologique s'accélère : la VHS avait tenu 25 ans, le DVD en a tenu 10, il ne
serait donc pas étonnant que le Blu-Ray n'en tienne que 5, puisqu'il sera
probablement rapidement concurrencé par les contenus dématérialisés.
Raison
de plus pour Sony de dépêcher de vendre ses lecteurs Blu-Ray. Huit nouveaux
modèles sont déjà annoncés pour la fin de l'année. Et si les premiers lecteurs
Blu-Ray à moins de 200 € sont disponibles, au moins un constructeur devrait
proposer pour les fêtes de fin d'année un lecteur distribué en promotion à moins
de 200 $ (150 €).
Les mises à jour des roadmaps d'Intel et d'AMD laissent entrevoir quelques nouveaux retards.
Chez Intel, alors que l'on attend d'ici la fin du mois son premier processeur doté de 6 cores (Xeon 7400 "Dunnington") et d'ici la fin de l'année la gamme quad core Nehalem (Core i7 "Bloomfield" sur Socket LGA1366 et les futurs Lynnfield sur un nouveau Socket, qui seront dotés de 8 Mo de cache, et supportant la DDR3 sur 2 ou 3 canaux), la future solution dual core CPU-GPU d'Intel, l'Havendale (4 Mo de cache), devrait être repoussée du troisième trimestre 2009 au premier trimestre 2010. Intel a également annoncé que les premiers exemplaires des processeurs Lynnfield et sa déclinaison portable Clarksfield ont réussi à booter avec Windows et Linux.
Chez AMD, ce sont les processeurs 45 nm qui seraient en retard. Les Phenom X4
"Deneb" 2,8 GHz et 3 GHz (TDP de 125W) ne devraient être disponibles que le 8
janvier. Dotés de 6 Mo de cache, ils possèderont un contrôleur mémoire
compatible DDR2 et DDR3. Toutefois, l'utilisation du Socket AM2+ les contonnera
dans un premier temps à la DDR2.
Pour le quatrième trimestre, les
processeurs prévus sont les Athlon X2 "Brisbane" 5050e (2,6 GHz, TDP de 45W, 8
octobre), Phenom X3 "Toliman" 8850 (2,5 GHz, 95W, 8 octobre), un concurrent pour
l'Intel Atom (novembre), Athlon "Lima" 2650e (1,6 GHz, 15W, novembre), Athlon X2
"Brisbane" 3250e (1,5 GHz, 22W, novembre), et le Phenom X3 "Toliman" 8850 sans
coefficient multiplicateur bloqué.
Enfin, début 2009, outre les Deneb, AMD
pourrait proposer des Phenom FX quad core 45 nm, cadencés à plus de 3 GHz et
compatibles DDR3.
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Après Asustek, Acer, HP, Medion, MSI, LG, Fujistu et en attendant Lenovo, Dell propose à son tour un concurrent à l'Eee PC, avec son Mini Inspiron 9. Malheureusement, le numéro 2 mondial du PC déçoit avec sa première tentative. Doté d'un écran 8,9", un processeur Atom de 1,6 GHz, 512 ou 1024 Mo de mémoire (1 Go uniquement en France), un SSD de 4, 8 ou 16 Go (16 Go en France), Bluetooth/WiFi et une webcam (ainsi que Windows XP, un espace de 2 Go en ligne et une batterie procurant une autonomie de 3 heures), il n'innove pas vraiment, et son prix est au-dessus des prévisions : 369 € pour le modèle avec SSD de 16 Go. Il est disponible en noir ou blanc (uniquement en noir en France, et la version rouge présentée par Michael Dell semble avoir disparu..) Une version Linux devrait faire un peu baisser le tarif. Dell prépare également un modèle avec écran 12". |
Il faut par ailleurs indiquer que Microsoft a assoupli les conditions de licence "ULCPC" de Windows XP pour ce type de PC. Désormais, il sera possible de mettre un disque dur de 160 Go (contre 80 Go auparavant) pour que les constructeurs puissent installer le système de Microsoft dans leurs netbooks. Les autres contraintes (processeur 1,6 GHz, écran 10,2", et 1 Go de RAM) restent.
Pour en revenir à Dell, on notera que selon le Wall Street Journal, le constructeur aurait l'intention de se séparer de son activité de production dans les 18 prochains mois, pour adopter la politique de HP, Acer ou Lenovo, qui ont choisi de sous-traiter la production de leurs PC en Asie, en particulier en Chine.
Sony n'en finit plus de connaitre des soucis de surchauffe. Le fabricant vient ainsi de rappeler 438.000 portables Vaio VGN-TZ (19 modèles). Pour une fois, il ne s'agit pas de problème de batterie, mais d'un souci d'assemblage concernant le câble reliant l'écran au reste du portable, qui peut sous certaines conditions chauffer, voire même fondre sous l'effet d'un court-circuit. Selon Sony, 15 cas auraient été observés, et un cas de brûlure (bénin) a même été signalé. Mais selon Associated Press, 209 cas auraient été enregistrés, et 7 personnes auraient été brûlées. L'inspection et (si besoin) la réparation seront bien entendu faites gratuitement. L'Europe est concernée par ce rappel, avec les modèles TZ1, TZ2 et TZ3. http://support.vaio.sony.eu/hotnews/details.asp?site=voe_FR_FR_cons&nid=30