Si les sites communautaires connaissent un grand succès, ils font toutefois
le plus souvent la une de l'actualité à cause de leurs faits divers. En voici
deux exemples cette semaine.
Les sites de partage de vidéos tels que YouTube
ou DailyMotion sont connus pour héberger des petits clips où les internautes se
filment en train de conduire à des vitesses largement au-dessus de la vitesse
maximum légale. Ainsi, le jeune Loïc (25 ans), dont le pseudo est "Loïc et sa
trottinette", avait mis en ligne sur YouTube une vidéo nommée "Je ne serai
jamais plus en retard", où l'on voyait un automobiliste rouler à 100 km/h en
ville et 225 km/h sur une rocade de Meurthe-et-Moselle limitée à 110 km/h. On
pouvait de plus voir dans cette vidéo le modèle et la marque du véhicule. Un
policier, découvrant ce clip, a décidé de rechercher dans le fichier central des
immatriculations tous les propriétaires d'un tel véhicule dans le département,
dont le prénom était Loïc... et un seul nom en est sorti. Le jeune homme a
rapidement été auditionné, et des points lui auraient déjà été retirés pour
excès de vitesse. Il sera jugé le 21 juin prochain par le tribunal correctionnel
de Nancy. En théorie, il pourrait éviter de nouvelles sanctions car rien ne
prouve qu'il soit le conducteur du véhicule, aucun individu n'étant identifiable
dans la vidéo.
Du côté de l'encyclopédie communautaire Wikipédia, il n'est
pas rare que des internautes profitent d'un évènement pour tenter de changer le
contenu à leur faveur. C'est ainsi que lors du débat ayant opposé Ségolène Royal
à Nicolas Sarkozy, quelques minutes après que Nicolas Sarkozy ai qualifié (à
tord) l'EPR de réacteur nucléaire de "quatrième génération", un internaute de
Meurthe-et-Moselle (oui, encore) a modifié la page de l'encyclopédie dédié à l'EPR pour donner raison à son
candidat. Un utilisateur de l'encyclopédie a très rapidement fait un retour
arrière du contenu, mais plusieurs modifications se sont ensuite enchainées,
avant qu'un administrateur ne décide de semi-protéger la page.
Le magazine américain PC World, édité par le groupe IDG, et reconnu depuis des années pour son indépendance journalistique, est secoué suite à la démission de son rédacteur en chef, Harry McCracken, à cause d'un conflit qui l'opposait au directeur de la publication Colin Crawford concernant un article au vitriol nommé "Ten Things We Hate About Apple" ("10 choses pour lesquelles nous détestons Apple"). L'article n'aurait pas été publié, non seulement parce que le directeur serait une connaissance de Steve Jobs (il était en effet l'ancien CEO de MacWorld), mais surtout parce qu'Apple serait l'un des plus importants annonceurs d'IDG... Or selon plusieurs sources, Colin Crawford, arrivé depuis un mois à la tête de PC World, aurait déjà affirmé aux journalistes du magazine que les articles étaient trop critiques, en particulier ceux concernant les annonceurs. Ces propos ont déjà été démentis par l'intéressé, mais dans le même temps, l'article polémique a été totalement réécrit par un autre collaborateur du magazine, et a été publié sur le site de PC World, ce qui lui fait perdre un peu plus sa crédibilité...
La publication le 11 février dernier par Arnezami sur le site doom9.org de la clé permettant le décryptage des HD-DVD et Blu-Ray pressés avant le 23 avril 2007 (date de la dernière modification de la clé) n'a pas vraiment été appréciée par l'AACS LA (AACS Licensing Authority), qui affirmait il y a encore quelques mois que le dispositif était quasiment inviolable. Le consortium a donc décidé de lancer une vague de menaces contre les sites qui la publiaient, sous couvert de la loi sur le droit d'auteur DMCA (équivalent de notre loi DADVSI). C'est ainsi que le site communautaire de classement de news Digg a reçu une lettre de l'AACS LA, lui demandant de retirer tout liens et contenus liés à cette clé. Les administrateurs du site se sont exécutés, mais très rapidement, les internautes se sont pris au jeu et ont posté en masse de nouveaux liens et articles, si bien qu'au bout de quelques heures, les 10 articles les plus sollicités de Digg étaient consacrées à cette clé. Devant l'impossibilité de stopper les internautes, les fondateurs de Digg ont décidé de baisser les bras en publiant cet article sur leur blog : "Afin d'éviter que Digg ne se retrouve fermé, nous avions décidé de nous plier aux demandes de cette lettre [...] Vous nous avez fait savoir très clairement que Digg ferait mieux de se battre plutôt que de baisser sa garde face à une société plus grande. Nous vous avons écouté, nous allons donc stopper la suppression des entrées ou des commentaires liés à cette clé. Nous assumeront les conséquences qui en découlent. Si nous perdons, tant pis, nous aurons au moins essayé".
Comme à l'époque de la lutte contre la censure face à DeCSS, des internautes du monde entier ont participé à la diffusion de la clé, et on ne compte plus les tee-shirts, économiseurs d'écran, mugs... sur lesquels la clé est indiquée. On trouve également un site web qui utilise la clé comme URL. Google référence au moment où cet article est rédigé par moins de 1.340.000 pages contenant cette clé. Autrement dit, plus rien ne peux désormais arrêter sa diffusion... L'AACS LA vient de le reconnaitre, en indiquant qu'il ne demanderait pas la suppression des discussions ou des commentaires sur ce sujet. De leur côté, les majors n'ont pas encore réagi face à cette nouvelle fronde des internautes.
Voilà un nouveau rapport qui met dans l'embarras le ministère de la Culture, et qui inquiète un peu plus l'industrie musicale. En janvier 2007, pour faire suite à l'adoption de la loi DADVSI, le ministère de la Culture avait commandé à Jean Cédras, professeur de droit et avocat général auprès de la Cour de cassation, un rapport pour rechercher des solutions au problème du téléchargement illicite pratiqué par les internautes. Le rapport a été remis le 12 avril dernier, mais curieusement, le ministère de la Culture ne l'a pas rendu public. Et pour cause : la ligue Odebi a réussi à se procurer un exemplaire du texte, l'a mis en ligne sur son site , et la conclusion est sans appel : "Il faut renoncer à l’idée d’une responsabilité pénale ou civile de l’internaute pour contrefaçon par téléchargement illicite".
Toutes les solutions proposées sont vivement critiquées. La réponse graduée
automatique ? Impossible : l'identification par adresse IP n'est pas fiable, car
l'usurpation est facile (par exemple par piratage de réseau WiFi), et de toute
façon la Conseil Constitutionnel l'a refusé. L'installation d'un logiciel de
filtrage des logiciels P2P ? Impossible, car l'installation d'un tel logiciel
devrait être contrôlé par un traitement informatisé ce qui est interdit par la
CNIL, et un tel logiciel pourrait augmenter la difficulté de sécurisation des
accès Internet. Un filtrage du côté des FAI ? Irréaliste, surtout pour des
problèmes de coût exorbitant, et par l'existence de logiciels et de systèmes
cryptés difficilement filtrables. La licence globale ? Injuste pour ceux qui
n'ont jamais téléchargé, même légalement. L'auteur préconise en revanche des
actions de prévention, et un renforcement des offres légales, sans DRM pour la
musique et avec des DRM pour le cinéma (pour les problèmes de chronologie des
médias).
Le reste de la loi DADVSI est également critiqué : le test en 3
étapes ? Il rend l'exception de copie privée "singulièrement aléatoire" car il
implique une appréciation économique "éventuellement divinatoire" selon la
qualité de contrefaçon. Les "amendements Vivendi" ? Ils risquent de menacer les
logiciels libres si cela impliquait la disparition des plates-formes de
distribution sans DRM. Devant le contenu du texte, on comprend pourquoi le
ministère tente de le dissimuler aux yeux du public...
Mais pendant que les autorités françaises et l'industrie musicale en restent
au stade des études, les sites de téléchargements illégaux continuent de
provoquer les majors. Ainsi, le célèbre site The Pirate Bay va lancer un nouveau
concept, avec le site Playble,
sous-titré "Paying Artists for Free Music" (payer des artistes pour de la
musique gratuite). Il devrait permettre de télécharger de la musique de façon
illimitée en contrepartie d'une petite participation financière mensuelle, dont
le montant serait choisi par les internautes eux-mêmes. Les sommes récoltées
seront directement reversées aux artistes téléchargés. Le service serait de plus
"complètement intraçable". Autre provocation, après OscarTorrents, The Pirate
Bay a lancé Eurovision
Torrents, permettant de télécharger et de voter pour les titres du prochain
concours Eurovision...
Même les artistes semblent prendre la cause du site
pirate. Ainsi, le groupe de rock Nine Inch Nail a décidé d'utiliser le tracker
de Pirate Bay pour héberger ses fichiers torrents afin de distribuer
gratuitement ses contenus. Histoire de faire un peu plus peur à sa maison de
disque (Interscope Records, une filiale de Universal Music), le groupe a annoncé
que l'ensemble de son album Year Zero pourrait prochainement se retrouver sur
les réseaux BitTorrent...
Annoncé dans l'édition 342, le GeForce 8800 Ultra est bien une réalité, puisque nVidia vient de l'annoncer, pour contrer le Radeon HD 2900 qui sera lancé dans quelques jours. Version haut de gamme du GeForce 8800 GTX, le GeForce 8800 Ultra reprend son architecture (128 streams processors, 24 ROP, interface mémoire 384 bits, support de 768 Mo de mémoire, gravé en 90 nm, et doté de 680 millions de transistors), mais utilise une révision A03 du chip (A02 pour le 8800 GTX) qui apporte une consommation inférieure (175 watts contre 177 watts, même si au final la consommation de la carte augmente car la tension du chip passe de 1.3 V à 1.35 V) et une dissipation thermique moindre. La vrai différence concerne les fréquences de fonctionnement : 612 MHz (contre 575 MHz) pour le GPU, 1500 MHz pour les unités de shaders (contre 1350 MHz), et 1080 MHz pour la mémoire (contre 900 MHz). Au final, la bande passante mémoire passe de 86.4 Go/s à 101.3 Go/s. Enfin, contrairement aux récentes GeForce 8500 et 8600, le GeForce 8800 Ultra ne dispose pas, tout comme la version GTX, du moteur PureVideo 2.
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Sans surprise, la carte reste la même que celle du GeForce 8800 GTX : double slot, dissipateur cuivre avec heat pipe, longueur de 27 cm, PCI Express x16, 2 connecteurs PCI Express 6 broches, 2 connecteurs SLI, 2 DVI, et 1 mini-DIN (sorties analogiques). Toutefois, le ventilateur semble plus discret. Elle supporte nativement le HDCP, mais curieusement, contrairement à la version GTX, est ne propose pas le HDCP sur une sortie dual-link DVI. | ![]() |
Côté performances, les différents tests montrent que le GeForce 8800 Ultra
est environ 10 % plus performant que le GeForce 8800 GTX, et s'affiche donc
comme la carte 3D la plus puissante du moment. Néanmoins, une GeForce 8800 GTX
overclockée, telle que celles que proposent actuellement eVGA et Asustek,
arrivent à faire quasiment jeu égal avec le modèle Ultra. Quant au prix, si
nVidia affirme que ces cartes seront proposés à 699 € (ce qui est encore trop
cher), les précommandes affichent un prix compris entre 750 et 850 €. Mais de
toutes façons, inutile de rêver : même nVidia confirme que la disponibilité de
la carte sera très réduite, puisqu'il ne s'agit que d'une vitrine technologique.
D'ailleurs, peu de constructeurs ont annoncé une carte basée sur ce GPU :
Sparkle avec un modèle de base et un modèle overclocké (la Calibre P880 Ultra),
Gainward avec la Bliss 8800 Ultra, Gigabyte avec un bundle Supreme Commander,
Asus avec l'Extreme N8800 Ultra et Leadtek avec la WinFast PX8800 Ultra.
La GeForce 8800 Ultra permettra t-elle à nVidia de conserver la première
place en termes de performances du classement des cartes 3D ? Réponse le 14 mai
prochain, date de lancement de la réponse d'ATI. Pour le moment, nVidia peut se
réjouir d'avoir réussi à dépasser Intel en termes de vente de GPU sur le marché
des ordinateurs de bureau. C'est en effet ce que dévoile une étude de JPR, qui
confirme néanmoins qu'Intel reste premier en termes de vente globale avec 38.7 %
de parts de marché, contre 28.5 % pour nVidia, 21.9 % pour AMD, 6.4 % pour VIA
et 4.3 % pour SiS. Alors que le volume de GPU livrés a baissé de 5.5 % au
premier trimestre 2007 par rapport au quatrième trimestre 2006 (mais augmenté de
5.3 % sur un an). Sur le plan des solutions mobiles intégrées, Intel domine avec
55 % de parts de marché, contre 23.2 % pour AMD et 22.9 % pour nVidia. Sur le
plan des GPU mobiles, nVidia rafle 60.7 % du marché, alors qu'AMD n'occupe plus
que 39.7 %.
Maintenant que Ken Kutaragi part à la retraite (voir précédente édition), il
n'hésite plus à dévoiler ce qui se prépare chez Sony. Ainsi il affirme que la
fabricant nippon prépare déjà les Playstation 4, 5 et 6. Selon lui, elles
"fusionneront avec Internet". Autrement dit, elles téléchargeront les jeux
directement sur Internet.
Mais selon le site Smarthouse, cette annonce de
Kutaragi confirme ce que leur aurait dévoilé une source interne de Sony : la
description de l'ex-PDG correspondrait à la "Playstation 4", qui serait prévue
dans seulement 18 mois ! Dire que Sony affirme que la PS3 est conçue pour durer
10 ans...
Basée sur l'actuelle PS3, la PS4 serait un équivalent de la PSX, à
savoir une console de salon dédiée au Home Cinema, grâce à des fonctions Media
Center. Sony a déjà démenti avoir un tel projet, mais on peut être certain que
la firme proposera probablement dans 18 mois une évolution de l'actuelle PS3.
Le rachat des petits FAI par les plus gros opérateurs conduit la France vers une stabilisation du marché de l'ADSL où seulement 3 FAI dicteront leurs lois : Orange, Free et Neuf Cegetel. Après Orange qui dévoilait le chiffre de 6,329 millions d'abonnés (+ 28.5 % en un an) soit une part de marché de 49.2 %, Free et Neuf Cegetel ont dévoilé leurs propres résultats.
Chez Free, la croissance organique reste forte. Le FAI a recruté 220.000
nouveaux abonnés (nets de résiliation) au premier trimestre 2007, ce qui
constitue un nouveau record. Free dispose désormais de 2,498 millions d'abonnés,
soit une part de marché de 25.6 %. Le coût d'acquisition d'un abonné reste très
faible (moins de 50 €), tandis que le taux de churn (perte d'abonnés) est de
moins de 1 % par mois. Free possède un objectif de 2.8 millions d'abonnés fin
2007 (dont 30.000 en FTTH), et de 4 millions d'abonnés en 2010. D'autre part,
Free affirme avoir "contractualisé des autorisations de déploiement 'vertical'
pour raccorder près de 60.000 foyers à son réseau FTTH dans Paris".
Chez
Neuf Cegetel, c'est la croissance externe qui est privilégiée, comme avec AOL,
Cegetel, et bientôt Club Internet. Avec 2,337 millions d'abonnés (+166.000 en un
trimestre, soit +190.000 pour Neuf Cegetel et -24.000 chez AOL et Cegetel), Neuf
Cegetel reste à la troisième place du marché, mais devrait sans surprise devenir
le numéro 2 avec les 570.000 abonnés de Club Internet.
Les autres FAI
doivent se partager les miettes : outre Club-Internet, Alice revendique 775.000
clients, contre 300.000 chez Tele2/SFR, et 28.000 chez Darty.
On notera qu'avec 12.7 millions d'abonnés fin 2006, l'OCDE affirme que la France se place au 13ème rang du classement des pays les plus connectés en haut débit (256K ou plus). Le taux de pénétration y est de 20.3 %.
C'est donc la distribution Linux "Feisty Fawn", alias Ubuntu 7.04, que Dell a sélectionné pour ses futurs PC et portables grand public. Elle sera disponible en option sur certaines machines commercialisées aux USA (dans un premier temps). C'est une nouvelle victoire pour Canonical, la société à l'origine de Ubuntu, dont la part de marché ne cesse de croitre (29.2 % selon LinuxDesktop), et qui était largement plébiscitée par les internautes sur le site IdeaStorm, et dont Michael Dell affirmait en être utilisateur à titre personnel.
Mais dans le même temps, Dell a fait une annonce qui n'a pas rassuré les aficionados de Linux. En effet, Dell a annoncé avoir rejoint le partenariat formé par Microsoft et Novell, destiné à améliorer l'interopérabilité entre Windows et Suse Linux. Dell va ainsi acquérir des certificats Suse Linux Enterprise Server auprès de Microsoft, et va mettre en place un programme marketing et des services pour inviter les utilisateurs de plates-formes open source à migrer vers l'offre Suse Linux. Un représentant de Dell a ainsi affirmé qu'il s'agit d'un "succès immense pour le secteur, plus particulièrement, pour les clients qui n'ont pas acheté Linux auprès de Dell et qui souhaitent migrer vers Suse Linux Enterprise Server afin de bénéficier d'une offre qui respecte la propriété intellectuelle et l'interopérabilité". Voilà un double discours qui risque de fortement décevoir ceux qui espéraient un vrai changement de politique de la part de Dell...
Face aux critiques de Greenpeace dans son dernier classement du "Guide pour une high-tech responsable", Apple a enfin décidé de réagir. Steve Jobs vient ainsi de publier une lettre ouverte, intitulée "Vers un Apple plus vert", où il s'engage à plus de transparence et à plus d'efforts, et (c'est une première) dévoile les plans d'Apple pour le futur. Il explique par exemple comment Apple envisage de supprimer plusieurs substances toxiques de ses produits (une liste est ainsi donnée, avec les actions correspondantes), en comment le recyclage pourra être mis en place. Steve Jobs profite au passage pour égratigner ses concurrents, qui seraient en retrait par rapport à Apple dans la plupart des actions environnementales en cours. Voilà ce qui devrait promettre à Apple une meilleure note dans le prochain classement... ou pas. En effet, en réponse, Greenpeace encourage Apple à atteindre ses objectifs, mais souligne que les promesses de recyclage ne concernent que les USA.
Mais le sursaut d'Apple permet également de découvrir les futurs produits de la société. En effet, Steve Jobs indique que l'arsenic sera totalement éliminé de ses écrans d'ici fin 2008. Et pour réduire ou éliminer le mercure, Apple devrait adopter les rétroéclairages LED dès que cela sera économiquement viable. Or selon plusieurs sources, Apple serait en train de consulter AU Optronics et Chi Mei Optoelectronics pour utiliser les écrans à rétroéclairage LED pour ses futurs MacBook attendus cette année. En outre, ces portables devraient être dotés d'un disque dur SSD en 2008.
IBM a dévoilé une nouvelle technique pour accélérer les processeurs. Pour contrer les fuites de courant électriques qui se multiplient avec l'amélioration de la finesse de gravure, les ingénieurs d'IBM se sont concentrés sur l'amélioration des matériaux isolants. Or, le vide restant le meilleur isolant possible, IBM a mis au point la technique dite "airgaps". Elle consiste à employer des matériaux polymères dont la polymérisation sur la surface des circuits en cuivre crée une surface poreuse, avec des trous de 20 nm de diamètre. Ce système permet de supprimer progressivement l’isolant présent entre les pistes, afin de générer des espaces vides. Selon IBM, les circuits ainsi créés peuvent soit fonctionner à des fréquences 35 % plus élevées, soit consommer 15 % d’énergie en moins. Le procédé, déjà utilisé de manière expérimentale, pourrait être déployé à toutes les lignes de production d'IBM géant dès 2009.
Selon le New York Post, Microsoft aurait proposé à Yahoo de relancer le
projet de fusion de leurs sociétés, envisagée en 2006 mais abandonné depuis,
afin de lutter contre Google. Les trois groupes mènent actuellement une guerre
sans pitié sur le marché de la publicité online, chacun rachetant à tour de bras
des régies publicitaires (Doubleclick pour Google, Screentonic pour Microsoft,
et Right Media pour Yahoo). Microsoft s'intéresserait ainsi à 24/7
RealMedia.
Néanmoins, selon le Wall Street Journal, les discussions entre
Microsoft et Yahoo ne seraient plus à l'ordre du jour.
Alors que les rumeurs d'une OPA sur Atos Origin se multipliaient, c'est finalement GFI Informatique qui est la cible d'un groupe étranger, en l'occurrence le japonais Fujitsu Services, qui a annoncé son intention de lancer une OPA de 419 millions d'euros, afin de créer un nouveau géant des services informatiques en Europe. Seulement voilà, le prix de l'action étant au-dessus de l'offre de Fujitsu, il serait possible qu'Apax Partners (qui tentait de prendre 15 % du capital de la SSII via une augmentation de capital) tente une contre-offre.