| Edito Les articles de la semaine | ||
Déjà l'édition 400... et une newsletter une nouvelle fois consacrée en grande partie à la loi Hadopi, dont le vote solennel est attendu ce 12 mai. Alors, que va nous réserver l'après-Hadopi ? Si l'on en croit la ministre de la Culture, les plates-formes légales vont, comme par miracle, connaitre une croissance vertigineuse. Encore faudrait-il qu'elles soient attirantes. Une simple recherche sur les services de VOD peut confirmer que c'est loin d'être le cas. Il y est par exemple impossible de trouver des films pourtant très connus, que ce soit des blockbusters un peu anciens (comme les 3 premiers Indiana Jones ou la première trilogie de la Guerre des Etoiles) ou des succès populaires (comme la Grande Vadrouille ou la série des Fantomas). Ce n'est donc pas vraiment de ce côté là que la loi va fonctionner... Et du côté des offres gratuites ? Certes, ces offres sont populaires, mais je ne pense pas que le résultat soit très probant pour les artistes. Ainsi, en 6 mois d'existence, Deezer avait rapporté... seulement 70.000 € de recettes à la Sacem (qui touche 8 % des recettes publicitaires du site), alors qu'il s'agit pourtant du 45ème site le plus visité en France. Les labels indépendants, rassemblés au sein de la fédération professionnelle CD1D, ont d'ailleurs récemment lancé un cri d'alarme sur la supercherie qu'est Deezer. Ainsi, sur 24.185 écoutes, les producteurs ont touché... 22,85 € ! Il faut peut-être se demander si la fameuse licence globale, rejetée par le gouvernement et par de nombreux artistes, est si absurde que cela...
L’étude du texte du projet de loi Création et Internet a repris à
l’Assemblée Nationale. Sans surprise, l’ensemble des amendements de l’opposition
a été rejeté, mais les débats prennent plus de temps que prévu, puisqu’il reste
encore une centaine d’amendements à étudier. Néanmoins, le vote solennel
de la loi ne devrait plus être long à intervenir. Notez que Christine Albanel a
souhaité que l’Hadopi soit mis en place dès cet été.
Pendant ce temps, au Parlement européen, une nouvelle manipulation politicienne risque fort de donner le coup de grâce à l’amendement Bono (qui est pour rappel un article de la directive Paquet Telecom qui menace la riposte graduée). En effet, l’administrateur de la commission ITRE (Commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie), proche de Catherine Trautmann, a réussi à inverser l’ordre de passage des amendements, plaçant le texte de compromis de Trautmann (soutenu par la France et le Conseil européen) devant celui de Guy Bono, alors que les groupes favorables au texte de ce dernier étaient plus nombreux. En outre, une précision réglementaire a été ajoutée : si le compromis est voté par les députés, il fera automatiquement sauter l’amendement Bono ! Une fois de plus, la Quadrature du Net demande aux citoyens d’alerter leurs députés pour provoquer un nouveau changement dans l’ordre des votes.
Mise à jour du 5 mai 2009 : Comme annoncé hier, le planning de
l’Assemblée Nationale ne permet plus de procéder au vote solennel de la loi
Création et Internet dans les temps. Il est donc repoussé au 12 mai prochain,
avant un retour au Sénat où le texte devra être voté dans les mêmes termes qu’à
l’Assemblée pour éviter un nouveau renvoi vers les députés. En conséquence, la
date fixée par Nicolas Sarkozy pour l’adoption définitive du projet de loi, le
14 mai, ne pourra être respectée. En outre, le texte devra ensuite passer
l’étape du Conseil constitutionnel, où il risque de ne pas en sortir
indemne.
Pendant ce temps, des petits malins profitent de ce délai pour
préparer quelques pièges à internautes. Ainsi, plusieurs noms de domaine
suspects ont été déposés, tels que offreslegales.com (sous plusieurs formes, en
modifiant l’orthographe ou l’extension), afin de simuler le fameux portail
gouvernemental, censé référencer toutes les offres légales qui ont obtenu le
label de l’Hadopi. Enfin, si l’Autorité de régulation des mesures techniques
(l’Autorité de la loi DADVSI qui devrait se muer en Hadopi) a déjà pensé à
déposer les domaines hadopi.com, hadopi.fr, hadopi.org, hadopi.info et
hadopi.net, elle a omis quelques extensions (.tv, .be, .me, .biz) qui ont déjà
été capturées par des internautes facétieux qui les ont dirigés vers des sites
anti-Hadopi…
Le Parlement européen a une fois de plus montré sa défiance vis-à-vis
de la riposte graduée à la française. L’amendement 138/46 ou amendement
Bono/Cohn-Bendit, qui oblige les états membres à faire appel à l’autorité
judiciaire avant toute suspension de l’accès à Internet, a en effet encore été
adopté massivement par les eurodéputés (407 pour, 57 contre et 171 abstentions),
au détriment du texte de compromis proposé par Catherine Trautmann. Il faut
signaler que cette dernière a elle-même appelé à voter pour l’amendement Bono,
après que présidente de séance ai accepté d’inverser à nouveau l’ordre des votes
(cf article « Le feuilleton Hadopi : le texte en passe d’être adopté par les
députés ») à la demande des Verts… C’est donc un nouveau camouflet pour
Nicolas Sarkozy et la loi Création et Internet, puisque c’est la cinquième fois
que l’amendement est voté contre la volonté du gouvernement français. On se
rappellera pour mémoire que Nicolas Sarkozy avait précédemment envoyé une lettre
à José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, lui demandant
de supprimer ce texte… un geste que ce dernier avait sèchement refusé.
Les réactions sont évidemment enthousiastes du côté des opposants à la loi Création et Internet. « Les débats ont permis d’affirmer que l’accès Internet est bien un droit fondamental en totale contradiction avec le projet Hadopi actuellement débattu à l’Assemblée nationale. Ce vote finit d’achever Hadopi ! », souligne Jérémie Zimmermann, le cofondateur et porte-parole de la Quadrature du Net. « Les eurodéputés - à l'exception notable des membres de l'UMP - ont ainsi réaffirmé leur attachement à la défense des droits des internautes », s'est félicité l'eurodéputé Guy Bono.
Les eurodéputés ont donc pris le risque de retarder la directive Paquet Telecom de plusieurs mois, si la France continue d’y opposer son véto. L’UFC Que Choisir s’inquiète des conséquences que le retard du Paquet Telecom (3 à 6 mois) aura sur le marché des télécoms, et appelle donc le gouvernement à revenir a la raison. Paradoxalement, la ministre de la Culture s’entête à affirmer que l’amendement Bono ne remet pas en cause la création de l’Hadopi car l’accès à Internet ne serait pas selon elle une liberté fondamentale. Mais alors pourquoi la France refuse-t-elle donc d’accepter l’amendement ? Le Conseil des ministres européens se prononcera sur le sort du texte Paquet Telecom le 12 juin prochain : ce sera soit une adoption (une position défendue par la commissaire européenne Viviane Reding), soit (plus vraisemblablement) une troisième phase de conciliation en septembre prochain.
C'est décidément une mauvaise semaine pour TF1. Après avoir annoncé un
avertissement sur ses résultats (chiffre d'affaires en recul de 18 %, chute de
27 % des recettes publicitaires, perte opérationnelle de 10 à 15 millions
d'euros au premier trimestre), c'est la publication par Libération et Ecrans.fr
d'une autre affaire qui vient d'ébranler le premier groupe audiovisuel français.
Jérôme Bourreau-Guggenheim, le responsable du pôle innovation web de TF1, vient
en effet d'être licencié dans des conditions plus que douteuses pour avoir
critiqué le projet de loi Création et Internet.
Le 19 février dernier, il décide en effet d’envoyer un e.mail (via son adresse sur Gmail) à sa députée, Françoise de Panafieu, pour expliquer pourquoi à titre personnel il est contre cette loi, en indiquant toutefois qu’il est employé par la première chaine française. Le 4 mars suivant, il est convoqué par Arnaud Bosom, le président de e-TF1 (filiale de TF1 spécialisée dans les activités numériques), et surprise, ce dernier lui lit mot à mot le contenu de son e.mail, en lui indiquant que celui-ci a été transmis par le ministère de la Culture au directeur juridique de TF1 ! Selon Libération, Arnaud Bosom a indiqué à Jérôme Bourreau-Guggenheim « qu’il ne peut pas laisser passer ça, que je n’ai pas le droit d’avoir cette opinion » ! En avril, le salarié reçoit une lettre de licenciement pour « divergente forte avec la stratégie » du groupe : « Nous considérons cette prise de position comme un acte d’opposition à la stratégie du groupe TF1 [pour qui] l’adoption de ce projet de loi est un enjeu fort. [Une prise de position qui a] mis [le] groupe en difficulté, [sa] position faisant apparaître le défaut d’alignement d’un responsable “web” avec la position officielle défendue par la direction ». On découvre donc que TF1 a pris position pour la loi Hadopi, ce qui semble expliquer la curieuse absence des opposants à la loi Hadopi dans les journaux télévisés de la chaîne, qui ont en particulier étouffé le couac provoqué par l’absence des députés de la majorité, ce qui avait conduit au rejet du projet de loi à l’Assemblée.
Interrogée sur ce sujet, Françoise de Panafieu a expliqué qu’elle avait reçu ce courrier, jugé « bien construit », et qu’elle avait choisi de le transmettre au ministère de la Culture pour « qu'on s'en inspire pour faire un contre-argumentaire à l'attention des députés du groupe ». Et elle ajoute « je dois dire qu'en aucun cas, le mail ne demandait la confidentialité. Or, les uns et les autres, nous recevons des mails qui réclament la confidentialité [...] Au contraire, pour donner, je crois, plus de crédibilité à ses arguments, l'auteur a précisé qu'il travaillait dans les secteurs des médias et d'internet. Il est même allé plus loin en disant dans quelle société il travaillait ». Rappelons à Françoise de Panafieu qu’il est recommandé d’anonymiser un e.mail avant de le retransmettre, sous peine de se voir accusé de violation de la correspondance privée…
De son côté, Christine Albanel juge « absurdes » les accusations de Libération : « Renseignement pris, il s'avère qu'un mail adressé à Madame de Panafieu qui, donc, l'a adressé au ministère pour avoir des éléments techniques. Ce qui a été fait. Mais, à ma connaissance, il n'y a eu rien de plus. Ce que je veux dire solennellement, c'est que je n'ai jamais demandé à personne la tête de qui que ce soit. Ce n'est vraiment pas dans mes habitudes. Ce n'est pas dans ma nature. Je ne suis jamais intervenue dans les programmes ou dans la gestion des chaînes. Ca ne me viendrait même pas à l'esprit. Je ne suis pour rien dans cette affaire. Ce sont des décisions internes à la société TF1 ». Toutefois, plus tôt dans la journée, le cabinet de la ministre interrogé par Le Point avait reconnu avoir transmis cet e.mail à TF1 : « On n'a jamais réclamé la tête de ce salarié. La réaction de TF1 est très exagérée ! Cette décision est vraiment regrettable ».
L’avocat de Jérôme Bourreau-Guggenheim, Me Emmanuel Noirot, va saisir les prud’hommes pour licenciement injustifié, « dans la mesure où l’opinion de mon client est une opinion privée politique mais aussi technique sur Hadopi et que, selon le code du travail, un employé ne peut pas être discriminé en fonction de ses opinions politiques », ainsi que la Halde, puisque selon lui « c’est une discrimination, un délit d’opinion, c’est purement scandaleux ». On voit mal comment TF1 pourrait éviter une condamnation, la jurisprudence étant très claire sur ce genre d’affaires.
Face à la polémique grandissante et au nombre important de commentaires négatifs sur son site, TF1 a décidé de réagir dans un communiqué : « Le Groupe TF1 a toujours manifesté une position de soutien au projet de loi " Création et Internet " HADOPI pour mettre en place un système de réponse graduée contre le piratage. TF1 est le seul groupe audiovisuel à avoir engagé des procédures contre le piratage de ses œuvres et pour défendre la création et la production française ainsi que les intérêts des ayants droit. C'est dans ce contexte que les prises de position particulièrement radicales exprimées publiquement à plusieurs reprises, en cette qualité, par le Responsable du Pôle Innovation Web de TF1, ont conduit l'entreprise à se séparer de ce responsable pour deux raisons : elles sont contraires aux déclarations officielles du groupe TF1, notoirement en faveur de cette loi, et elles sont incompatibles avec ses responsabilités au sein d'e-TF1, filiale du groupe en charge, également, de la lutte contre le piratage sur internet. L'entreprise déplore d'avoir été contrainte de mettre sur la place publique une décision qui concerne l'un de ses collaborateurs dans une affaire strictement interne ». On remarquera que TF1 n’est plus à une approximation près, puisque les prises de position de l’employé n’apparaissent pas dans sa lettre de licenciement. Depuis la publication de ce communiqué, les modérateurs du site de TF1 tentent de supprimer tous les commentaires négatifs dont le flux s’amplifie d’heure en heure (le forum de la chaine est visiblement la cible préférée des internautes), tandis que plusieurs sites capturent les commentaires censurés…
Mais la polémique continue néanmoins de gonfler. Le syndicat SNJ-CGT de TF1 dénonce les « relations incestueuses entre le pouvoir et la chaîne de Bouygues ». La CFDT s’interroge : « TF1 et le ministère de la Culture veulent-ils couler une chape de plomb sur les libertés individuelles ? » Du côté des politiques, le député socialiste Christian Paul juge cette histoire « stupéfiante et choquante », en rappelant que « le contrôle féroce de la distribution de la culture est le vrai visage d'Hadopi », tandis que pour les Verts, « cela témoigne une nouvelle fois des liens incestueux qui existent entre l'une des chaînes de télévision les plus puissantes d'Europe et le pouvoir sarkozien ». Enfin, la société des journalistes de TF1 se dit « abasourdie », et « demande au ministère de la Culture de faire toute la lumière sur cette affaire qui, par son retentissement médiatique, est fortement préjudiciable à l'image de TF1 et à celle de son information ».
Selon le site electronlibre.info, la personne du ministère de la Culture ayant transmis l’e.mail à TF1 aurait été identifiée : il s’agirait du directeur adjoint du cabinet de Christine Albanel, Christophe Tardieu. Celui-ci aurait déjà proposé sa démission à la ministre.
Comme prévu, Microsoft propose à tous les internautes de télécharger
gratuitement la version RC1 de son nouveau système d’exploitation, Windows 7
(édition Intégrale), en versions 32 et 64 bits, et dans 5 langues (allemand,
espagnol, anglais, français et japonais). La configuration minimum est la
suivante : processeur 32 bits ou 64 bits à 1 GHz, 1 Go de RAM (2 Go pour la
version 64 bits), 16 Go d'espace disque (20 Go pour la version 64 bits), et une
carte graphique compatible DirectX 9 avec pilotes WDDM 1.0 (ATI et nVidia
propose déjà des pilotes adaptés, les Catalyst 9.4 et les GeForce 185.81). Afin
de faire oublier l’échec de Vista et inciter les utilisateurs à migrer vers
cette version, Windows 7 RC1 est utilisable jusqu’en juin 2010, mais des
restrictions d’utilisation se déclencheront toutefois à partir de mars 2010 (le
système s’arrêtera toutes les 2 heures). Il faut souligner que pour éviter un
engorgement du site, Windows 7 RC1 sera disponible en téléchargement jusqu’en
juillet 2009, et le nombre de clés d’activation délivrées n’aura pas de limite.
http://www.microsoft.com/windows/windows-7/download.aspx
Les fonctionnalités des précédentes versions beta sont toujours là : nouvelle barre des tâches « Superbar » (plus grande qu’avec Vista, faisant office de barre de lancement, affichant des prévisualisations à plusieurs niveaux et des listes déroulantes ou « jump lists », et simplifiant la zone de notification), gadgets pouvant être placés n’importe où sur le bureau, retour des thèmes de bureau, fonction Aero Shake (pour nettoyer rapidement le bureau des diverses fenêtres), fonction Aero Snap (permettant de placer facilement 2 fenêtres côte à côte), apparition de bibliothèques thématiques dans l’Explorer (avec également des liens vers les disques et clés USB), support natif de divers formats audio et vidéo (Windows Media, MPEG2, H.264, VC1, MJPEG, DV, ACC-LC, AAC-HE, DivX, MPEG4, ASP, Quicktime, MP4, AVI, 3GP, AVCHD, M4A et DVR-MS), support TNT dans Windows Media Center, Windows Media Player 12, Internet Explorer 8 intégré dans le système (chaque onglet apparait lorsque l’on survole l’icône du navigateur dans la barre des tâches), Windows Touch (support des écrans tactiles, avec manipulation de l’interface et reconnaissance d’écriture), DirectX 11, accélération 2D avec les drivers WDDM 1.1, support des SSD, compatibilité Bluetooth 2.1, simplification du centre réseau et partage, moteur de recherche local Windows Search 4.0, un centre d’activité numérique Device Stage…
Les nouveautés de cette version sont nombreuses : barre des tâches plus
réactive et avec de nouveaux effets et une navigation facilitée, support des
écrans multitouch pour Windows Touch, possibilité de désactiver Internet
Explorer 8, fonction de recherche Windows Search pouvant fonctionner sur un
réseau, fonction Remote Media Streaming (partage de médias, permettant de
consulter une vidéo à distance en streaming), fonction BitLocker to Go
(extension de l’outil de cryptage BitLocker aux clés USB et disques externes),
fonction DirectAccess (accès à distance sans VPN reposant sur IPv6 et IPSec),
Autorun USB désactivé, suppression de Windows Live (qui peut être installé avec
le pack Windows Live Essentials), renforcement de la sécurité du panneau de
configuration de l’UAC, et présence d’un mode de virtualisation Windows XP
(nécessitant un processeur compatible AMD-V ou Intel VT-x ainsi que 2 Go de
mémoire) dont le téléchargement est proposé séparément (il nécessite Virtual PC
2007 et Windows Virtual XP, qui est un XP SP3 complet). Ce mode est plutôt
bluffant tellement l’intégration est réussie (il est par exemple possible
d’afficher Windows 7 et Windows XP sur 2 écrans séparés).
Les premiers tests sont probants : même une configuration modeste arrive à faire tourner correctement le système (il fonctionne sans trop de souci sur les netbooks). Windows 7 RC1 est en outre particulièrement stable et semble plus performant que Vista, en particulier au niveau du démarrage et de la copie de fichiers, ainsi qu’au niveau de l’occupation mémoire (30 % en moins). D’autre part, les alertes récurrentes d’UAC, particulièrement crispantes, ont enfin disparu. Enfin, la compatibilité ascendante semble plutôt bonne. Notez que Microsoft a mis en place un site pour vérifier la compatibilité des produits avec son nouveau système : http://www.microsoft.com/france/windows/windows7/compatibilite/default.aspx
Enfin, Windows 7 devrait être disponible en 9 versions (contre 6 pour XP) :
une version 32 bits nommée Starter (très limitée car ne pouvant lancer que 3
applications simultanément hors Explorer et utilitaires Windows, avec des
fonctions réseaux réduites, ne disposant pas du codec MPEG2 – donc pas de DVD
dans Windows Media Player – et dont le fond d’écran ne peut être changé) et des
versions 32 bits et 64 bits de Familiale Basique (sans Aero), Familiale Premium,
Professionnelle et Intégrale (cette dernière étant annoncé à environ 600 € en
version boite).
Notez que Windows Vista, qui devait au départ être retiré du
marché dès l’arrivée de Windows 7, pourrait finalement être commercialisé au
moins jusqu’en janvier 2011 (soit 4 ans après son lancement). Le support des
éditions Familiale Basique, Familiale Premium et Intégrale s’arrêtera dès le 10
avril 2012, tandis que Microsoft s’est engagé à maintenir le support des
éditions Professionnelle et Entreprise sur une durée de 10 ans, soit jusqu'en
2017.
Alors que les dernières déclarations de George Broussard avaient
redonné espoir aux joueurs qui pariaient sur une sortie proche de l’arlésienne
Duke Nukem Forever (en développement depuis janvier 1997 !), c’est cette semaine
la douche froide. Le studio en charge de son développement, 3D Realms, vient en
effet de mettre la clé sous la porte ! Et par conséquent, le jeu tant attendu ne
devrait donc pas être publié.
Selon les rumeurs rassemblées par le site duke4.net, Scott Miller (cofondateur de 3D Realms) aurait abandonné George Broussard à la tête de 3D Realms en choisissant de faire renaitre Apogee Software, qui prépare d’ailleurs toujours Duke Nukem Trilogy sur PSP et DS pour cet automne. George Broussard, ayant des difficultés à assurer seul le financement du jeu, aurait montré une démo à Take Two (qui dispose des droits exclusifs de distribution du jeu) afin de réclamer 5 millions de dollars (!) pour terminer le développement (étonnant pour un jeu presque terminé). Take Two aurait refusé mais aurait proposé 30 millions de dollars pour racheter les droits de la saga Duke Nukem, ce que George Broussard aurait refusé. Il aurait cherché d’autres éditeurs (on parle d’Epic et d’iD Software), mais en vain. En l’absence de fonds, 3D Realms a donc fait faillite, et l’ensemble du personnel aurait été remercié. On notera que le site de 3D Realms a publié un dernier article baptisé Goodbye, avec une photo des membres de l’équipe. http://www.3drealms.com/news/2009/05/goodbye.html
Depuis cette annonce, de nombreuses captures d’écran du jeu ont fait leur apparition sur le net. C’est par exemple le cas sur le blog de Tramell Isaac (http://talkinrealatyou.blogspot.com/) ou de Layne Johnson (http://squidcakes.blogspot.com/). Une vidéo de gameplay a également fait son apparition sur YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=MRT-nhO0_FE
Alors, bien évidemment, à un mois du salon E3, la question qui se pose est de savoir si cette ultime péripétie dans un développement chaotique ne cacherait pas tout simplement un passage en gold du jeu. D’autant que quelques indices laissent penser que tout n’a pas encore été dévoilé, et que George Broussard ne s’est pas encore exprimé sur le sujet. Si c’est le cas, c’est très réussi puisque le buzz est véritablement phénoménal. Sinon, il s’agirait d’un énorme gâchis…
- Intel stoppe déjà la production de plusieurs processeurs Core i7 : les modèles 920, 940 et 965.
- AMD va lancer de nouveaux processeurs à basse consommation : les Phenom II X4 900e et 905e, les Phenom II X3 700e et 705e, les Athlon II X4 600e et 605e, et les Athlon II X3 400e et 405e.
- AMD a lancé un plan de réorganisation pour fusionner ses divisions CPU (AMD) et GPU (ATI), dans le cadre de son projet Fusion, un APU (Accelerated Processing Unit) qui combine un CPU et un GPU.
- Après avoir annoncé 4500 licenciements il y a 6 mois, STMicroelectronics pourrait désormais supprimer 1200 emplois chez ST-Ericsson, une coentreprise avec Ericsson et NXP Wireless.
- Samsung annonce que la mémoire de type PRAM (Phase-change Random Access Memory) sera enfin lancée commercialement en juin prochain, en même temps que sa production en masse. Non-volatile, cette mémoire est annoncée comme 30 fois plus rapide que la mémoire NOR, car elle ne nécessite pas d’effacer les anciennes données pour en inscrire de nouvelles. En outre, sa durée de vie est 10 fois supérieure, tout en demandant 2 fois moins de place. Enfin, elle serait jusqu’à 20 % moins chère à produire.
- SiS propose son premier chipset pour processeur Intel Atom, le SiS672, doté d’une solution graphique SiS Mirage 3, un southbridge SiS968 (audio multi-canal, 2 ports Serial ATA, 6 ports USB) et une puce SiS307DV (sortie vidéo DVI). Il supporte jusqu'à 2 Go de mémoire et consomme 22 watts. Il est déjà utilisé par l’intégrateur Pegatron.
- Asustek lance une carte 3D Radeon HD 4890 dotée de condensateurs multicouches en polymère de Fujitsu, pour améliorer sa capacité en overclocking. Une version GeForce GTX 285 est également annoncée.
- Inno3D propose des cartes graphiques « Green Edition » basées sur des GeForce 9600/9800 dont les fréquences ont été réduites pour abaisser la tension du GPU et réduire la consommation électrique (de 40 % en mode 3D et de 60 % en idle).
- Le futur GT300 serait en retard : il ne serait désormais plus attendu avant le premier trimestre 2010. En outre, la version 40 nm du GT200 connaitrait également des difficultés de production.
- Amazon a dévoilé le Kindle DX, une nouvelle version de son lecteur eBook, doté cette fois d’un écran 9,7" avec une résolution de 1200x824 et 16 niveaux de gris, de 4 Go de mémoire interne, du support EVDO, et d’une gestion automatique des modes paysages et portraits. Il sera disponible cet été aux USA pour 489 $.
- LaCie propose 2 nouveaux modèles de ses NAS en aluminium, les d2 Network (jusqu’à 1,5 To) et Big Disk Network (jusqu’à 3 To).
- Qnap propose de nouveaux NAS exploitant la plateforme Atom : le TS-239 Pro Turbo NAS et le TS-439 Pro Turbo NAS.
- Selon NDP Group, les ventes de lecteurs Blu-Ray ont bondi de 72 % au premier trimestre aux USA, principalement grâce à la baisse du prix des lecteurs.
- Patriot lance les Fusion SSD, des SSD 2,5" dotés de 64, 128 et 256 Go de NAND Flash MLC et de 64 Mo de cache. Les débits annoncés sont de 220-260 Mo/s en lecture et 135-180 Mo/s en écriture.
- DDRdrive LCC annonce un SSD record. Prenant la forme d’une carte PCI Express, compatible RAID 0/1/5, le DDRdrive X1 intègre 4 Go de DDR et 4 Go de mémoire NAND SLC, proposant des débits de 250 Mo/s en lecture et 155 Mo/s en écriture, et offrant des performances impressionnantes en terme d’opérations d’entrée et sortie par seconde : 300.000 IOPS en lecture aléatoire et 200.000 IOPS en écriture aléatoire (par bloc de 512 octets), le tout avec une consommation de 9,91 watts. Son prix reste toutefois très élevé : 1495 $.
- PhotoFast annonce le G-Monster PCIe SSD, un module SSD exploitant l’interface PCI Express 8x pour offrir un débit théorique de 1000 Mo/s en lecture et en écriture. Il est doté d’un contrôleur XScale 81348 à 800 MHz, 256 Mo de DDR2 ECC, et de 128 Mo à 1 To de flash MLC en RAID, pour un prix compris entre 1500 et 4000 €.
- Plusieurs sociétés dont Broadcom, Intel, LG, Microsoft, Nokia et Samsung se sont réunis au sein de l’alliance WiGig pour mettre au point une technologie sans fil pour transmettre de la vidéo haute définition sur la bande des 60 GHz.
- La PSP vient de baisser de prix : la PSP-3000 est désormais proposée à 169,99 € (soit 15 € de moins), tandis que les packs passent à 189,99 € (soit 10 € de moins).
- Un développeur de l'Illinois a porté plainte contre Google pour utilisation illégale de la marque Android, qu'il avait lui-même enregistrée en 2000. Il réclame 2 millions de dollars.
- HTC prépare un nouveau smartphone Android, le HTC G3 "Hero", proche de l'HTC Magic, mais plus fin et sans trackball. Notez que le HTC Magic est désormais disponible chez SFR.
- RIM a confirmé qu’il travaillait sur un futur Blackberry Storm 2.
- L'iPhone et l'iPod Touch sont en train de concurrencer fortement la PSP et la Nintendo DSi comme machine de jeu à part entière. Apple semble avoir bien compris ce fait, puisque le fabricant multiplie actuellement les embauches dans ce secteur, comme Bob Drelin (à l'origine de la solution graphique de la Gamecube), et Richard Teversham (chef de la stratégie de Microsoft dans le secteur des jeux vidéos et ayant conduit le développement des Xbox et Xbox360). Selon les rumeurs (peu crédibles), Apple lorgnerait désormais sur Electronic Arts.
- Les développeurs iPhone peuvent désormais avoir accès à la version beta 5 de l’OS 3.0.
- Une plainte en nom collectif a été déposée aux USA contre Apple, ce dernier étant accusé d’avoir refusé d’échanger gratuitement un adaptateur MagSafe, qui est à l’origine de plusieurs incendies.
- La FTC a lancé une enquête sur les liens entre Apple et Google. Rappelons en effet que le PDG de Google, Eric Schmidt est administrateur au sein d'Apple. Tandis que le co-directeur du constructeur, Arthur Levinson, siège au conseil d'administration de Google…
- Les netbooks avec écran 11,6" se multiplient : Acer annonce de son côté l'Aspire One 751, tandis qu'Asus prépare un modèle équivalent pour courant mai.
- Rumeurs : HTC et Dell prépareraient des netbooks dotés du système Android. L'information concernant Dell fait suite à un communiqué de presse de la société Bsquare diffusé par erreur...
- Et voici encore un nouvel EeePC chez Asus, le 1002HAE : coque aluminium, écran 10" LED, Windows XP, Atom N280 à 1,66 GHz, 1 Go de mémoire, HD 160 Go.
- Archos va distribuer le Classmate PC d’Intel en France, à destination de l’éducation nationale.
- ASRock annonce un nouveau NetTop ION 330, un nettop basé une la plateforme nVidia Ion (Atom 330 1,6 GHz, GeForce 9400M, 2 Go de DDR2 à 800 MHz, HD 320 Go et graveur DVD).
- Selon IDC, Acer pourrait devenir dès la fin de cette année le numéro 2 mondial du PC, à la place de Dell.
- KDE est désormais en version 4.2.3, avec quelques corrections de bugs.
- Selon Net Applications, 1,02 % des machines connectées à Internet sont
désormais dotés de Linux, contre 0,63 % il y a un an.
Les PC Windows chutent
dans le même temps de 91,58 % à 87,8 %, et les Mac grimpent de 7,38 % à 9,73 %.
On notera que l’iPhone et l’iPod Touch représentent déjà 0,7 % des machines
connectées.
- Apple a diffusé une nouvelle version beta de MacOS X 10.5.7 (9J61) et de MacOS X « Snow Leopard » (10A354), dotée de la reconnaissance manuscrite chinoise.
- Blizzard a lancé une phase de beta test de Starcraft II, accessible aux utilisateurs de Battle.net.
- Electronic Arts a indiqué qu’il exploitera de préférence la distribution online de ses titres PC, au détriment de la distribution physique.
- Malgré l’échec de son jeu Tabula Rasa et son départ de NCsoft, Richard Garriot a décidé d’attaquer en justice l’éditeur pour fraude aux stocks options, et réclame 24 millions de dollars.
- Le magazine Edge a confirmé qu’Eidos préparait le jeu Thief 4.
- Valve attaque en justice Activision, suite à un conflit concernant le versement de royalties suite à l’exploitation des jeux Sierra dans les cybercafés.
- Les serveurs du jeu Shadowbane, qui devaient être fermés dans les prochains jours, vont finalement rester en ligne jusqu’au 1er juillet prochain.
- EA Redwood Shores (Dead Space, Parrain 2) change de nom et devient Visceral Games.
- Signe d’un retour en grâce du salon E3, il y aura un pavillon réservé aux développeurs, grâce à un partenariat avec la société Connection Events.
- Suite à une réduction d’effectifs chez Microsoft (suppression de 3000 postes), la filiale Massive, spécialisée dans l’intégration de publicité dans les jeux, aurait licencié 75 % des employés.
- AMD vient de décrocher les premiers drivers WHQL pour ses cartes 3D Radeon HD 2000/3000/4000 pour Windows 7. Il a été suivi peu de temps après par nVidia.
- Un développeur a mis en ligne un logiciel nommé Kon-Boot, qui permet de prendre la main en quelques secondes sur plusieurs versions de Windows et de Linux, même sans connaitre le mot de passe administrateur. http://www.piotrbania.com/all/kon-boot/
- Il faudra attendre ce 12 mai pour bénéficier d’un correctif d’Adobe Reader, suite à la présence d’une vulnérabilité Javascript.
- Selon l’enquête annuelle de Symantec sur la cybercriminalité, plus de 1,6
million de programmes malveillants ont été découverts en 2008, alors que
l’éditeur en a détecté 2,6 millions depuis sa création (soit 60 % rien que pour
l’année dernière). La croissance est donc de 165 %. Les USA représentent 23 % de
l’activité malveillante, suivi par la Chine (9 %), l’Allemagne (6 %) et le
Royaume-Uni (5 %). La France est 8ème.
Côté réactivité des éditeurs, Mozilla
est loin en tête (moins de 24 heures pour les corrections), bien qu’il soit
celui ayant connu le plus grand nombre de failles (99). Opera est également bien
placé (1 jour en moyenne pour la correction, et 35 failles détectées). On trouve
derrière Chrome (3 jours, 11 vulnérabilités), Internet Explorer (7 jours, 47
failles) et Apple (9 jours, 40 failles). Pour Apple, on notera que la correction
d’une seule faille a pris 156 jours…
- OpenOffice 3.1 est désormais disponible en version française.
- Cyberlink a annoncé que ses logiciels PowerDVD et Power Director étaient déjà prêts pour Windows 7.
- OffiSync est un nouvel outil pour MS Office 2003 et 2007, permettant d’intégrer Google Documents au sein de la suite de Microsoft.
- Bitlet est un nouveau client BitTorrent un peu spécial : prenant la forme d’une applet Java, il permet également de visualiser via BitTorrent des vidéos en streaming.
- Trend Micro propose Trend Smart Surfing, un navigateur Internet pour iPhone et iPod Touch, qui dispose d’un système pour bloquer l’accès aux sites malveillants.
- Microsoft a mis en ligne sur son service Connect un formulaire pour recueillir les suggestions des utilisateurs pour le futur Internet Explorer 9.
- Selon AT Internet Institute (ex-Xiti Monitor), la part de marché d’Internet Explorer a reculé de 67,2 à 63,6 % en 6 mois, tandis que Firefox passe de 26,4 % à 28,4 % dans le même temps. On retrouve derrière Safari (3,3 %), Opera (2,2 %), Google Chrome (1,7 %), et Netscape (0,6 %).
- Suite à la petite guerre opposant les créateurs des extensions NoScript et Adblock Plus pour Firefox (l’un empêchant volontairement le fonctionnement de l’autre), la fondation Mozilla a décidé d’imposer de nouvelles règles pour le développement des plugins : une extension ne pourra plus changer les préférences du navigateur, la page d’accueil par défaut, ou aux configurations des autres extensions. L’utilisateur devra être informé des modifications de configuration, et la désinstallation devra restaurer automatiquement la configuration d’origine.
- C’est du 3 eu 5 juin prochain que la justice européenne écoutera les arguments de Microsoft dans le cadre de la procédure antitrust déclenchée par Opéra concernant la vente liée d’Internet Explorer et de Windows.
- Selon l'ARCEP, le nombre d'abonnés à Internet en bas débit est encore de près d'un million en France. 17,7 millions de foyers sont connectés en haut débit.
- Free annonce avoir recruté 142.000 nouveaux abonnés en un trimestre. Avec l’incorporation des 806.000 abonnés Alice, son chiffre d’affaires grimpe de 42 % à 482 millions d’euros. Le FAI regroupe désormais 4.337.000 abonnés, soit plus de 25 % de parts de marché de l’accès Internet haut débit en France.
- Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d’Etat au Développement de l’économie numérique, a présenté au Conseil des ministres son plan de relance numérique. Au programme : développement du très haut début avec la création d’une infrastructure mutualisée (un dossier mené par la Caisse des dépôts et consignations avec un budget de 750 millions d’euros sur 3 ans) pour raccorder 4 millions de foyers supplémentaires d’ici 2012, soutien public des éditeurs de « serious games » (simulateurs de vol professionnels, apprentissage de langues…) avec un budget de 30 millions d’euros, et création de plates-formes web 2.0 pour l’e-administration (budget de 20 millions d’euros).
- L'Arcep a ouvert une première tranche de numéros en 07 pour les services mobiles. Les opérateurs pourront dès le premier semestre 2010 attribuer des numéros commençant par 075, 076, 077, 078 et 079.
- Selon l'ARCEP, la France compte désormais 58 millions de clients mobiles, dont 229.300 nouveaux abonnés ce trimestre. Les opérateurs virtuels regroupent 2,9 millions de clients (5,17 % de parts de marché).
- Un abonné de Bouygues Telecom a passé 24 heures en garde à vue après qu'un de ses collègues farceurs lui ai envoyé sur son portable de prêt (le sien était en réparation) un SMS douteux : « Pour faire dérailler un train, t'as une solution? ». L'opérateur, qui rappelle qu'il lui est interdit de consulter les correspondances de ses clients sans la réquisition d'une autorité judiciaire, a lancé une enquête pour savoir comment le procureur a eu connaissance de ce SMS. La réponse à cette énigme vient d'être révélée : Bouygues avait omis de nettoyer le téléphone de prêt, qui s'est retrouvé par hasard dans les mains d'un agent de sécurité de la SNCF, lequel a prévenu sa hiérarchie...
- Selon le Financial Times, France Telecom serait intéressé par le rachat de la division britannique de T-Mobile.
- Stéphane Richard, l'actuel directeur de cabinet de Christine Lagarde, devrait devenir le PDG de France Telecom au printemps 2011, en remplacement de Didier Lombard.
- Les 4 principaux opérateurs japonais (NTT, KDDI, Softbank et EMobile) vont investir 10 milliards d’euros dans une infrastructure 3.9G en se basant sur l’architecture actuelle. Les premiers services sont prévus chez NTT dès début 2010.
- Bouygues annonce couvrir désormais 75 % de la population française en 3G+.
- Virgin Mobile et Numéricable ont confirmé qu'ils étudiaient une candidature commune pour la quatrième licence 3G.
- L’organisation WWF accuse l’opérateur Belgacom de ne pas avoir sécurisé son central téléphonique. La WWF a en effet reçu une facture de 7000 € d’appels téléphoniques après un piratage d’un serveur. Si l’opérateur accuse la WWF de ne pas avoir pris au sérieux la gestion de ses mots de passe, il prendra néanmoins en charge le montant des communications piratées.
- Le département de la police de New York a indiqué que ses serveurs enregistraient 70.000 connexions pirates par jour, provenant essentiellement de Chine et des Pays-Bas.
- Un pirate a réussi le tour de force de pénétrer un serveur du réseau des professionnels de santé de l’Etat de Virginie, et y a volé les données de plus de 8 millions de patients. Il exige désormais une rançon de 10 millions de dollars sous 7 jours (suite à un message posté sur le forum Wikileaks), sous peine de supprimer l’unique sauvegarde de la base.
- Les sites de la RIAA et de la MPAA ont été récemment victimes d’attaques de type cross-scripting (XSS), ce qui a permis à des hackers d’y intégrer les sites The Pirate Bay et TorrentFreak…
- Un étudiant irlandais a réussi duper de nombreux journaux dans le monde, en arrivant à faire valider sur Wikipédia une phrase faussement attribuée à Maurice Jarre, pour démontrer la dépendance des journalistes à Internet. Une initiative aussi réussie qu’inutile …
- Le site de micro-blogging Twitter a indiqué qu’il n’était toujours pas à vendre. La dernière offre officielle était de Facebook (500 millions de dollars), mais les rumeurs parlent également de négociations avec Google, Microsoft et Apple.
- Insolite : régulièrement accusé de polluer l’environnement, Google a choisi de faire appel à 200 chèvres pour nettoyer les parcs entourant le campus de l’entreprise.
- Jiwa, un site concurrent de Deezer, est disponible dans une nouvelle version. Il propose désormais un catalogue de 4,8 millions de morceaux, écoutables gratuitement en streaming. La qualité est meilleure que le site français (MP3 VBR 192 kbps au lieu de MP3 128 kbps).
- L’accord liant l’ICANN au département du Commerce américain expirant le 30 septembre prochain, la Commission européenne s’est déclarée ouverte à la privatisation totale de l’organisation afin de garantir son indépendance. La commissaire Viviane Reding invite le gouvernement américain à s’orienter vers une gouvernance d’Internet « plus transparente, plus démocratique et plus multilatérale ».