Edito Les articles de la semaine | ||
15.000. Ce serait le nombre d'exemplaires vendus du jeu Grand Theft Auto :
Chinatown Wars sur Nintendo DS en France en 3 semaines, alors qu'il s'agit
pourtant d'un des jeux les plus réussis sur cette console. La faute à un piratage
massif ? Sans doute, mais c'est loin d'être la seule
raison.
Mis à part que ce jeu ne vise pas le coeur de cible habituel de la
console portable de Nintendo, plus habitué à des jeux non violents, son plus
gros problème est en réalité le succès de la console, qui a déclenché une
déferlante de jeux casuals (destinés au grand public), qui noit le marché sous
une concurrence effrénée et qui empêche les titres les plus prometteurs de
s'imposer. Pour preuve, sur les 1200 titres sortis sur la console depuis 2005,
près de 540 ont été publiés rien qu'en 2008 ! Les rayons des revendeurs croulent
sous le nombre de jeux et perdent donc de leur lisibilité. Sans compter le
surstockage que cela engendre, accentué du fait de la forte baisse des ventes
enregistrée fin 2008 et du refus des éditeurs de reprendre rapidement les stocks
afin d'éviter l'enregistrement de mauvaises ventes dans leur bilan... Un autre
signe : c'est la première fois que les chaines de magasins Micromania et GAME
lancent des soldes sur ces jeux. Et pendant ce temps, face à l'embouteillage,
Nintendo a beaucoup de difficultés à valider les nouveaux titres, le délai de
validation atteint désormais 2 mois, ce qui a déjà provoqué l'annulation de
certains jeux qui n'ont pu rejoindre à temps les catalogues des revendeurs.
Il est donc temps pour les éditeurs de revenir à la raison et de faire un
peu de ménage dans leur catalogue, qui n'a surement pas besoin de multiples jeux
de simulations de vie pour jeunes filles (style Léa Passion), qui correspondent
pourtant à près de la moitié des nouveaux titres...
C’est une déclaration au quotidien Libération que le ministère de la
Culture a choisi pour mettre fin à l’affaire Jérôme Bourreau-Guggenheim,
licencié récemment par TF1 pour son opposition à la loi Création et Internet
(voir précédente newsletter). Elle confirme qu’un membre du cabinet de Christine
Albanel avait bien transmis l’e.mail de critiques à la chaine privée, tout en
préférant taire le nom du responsable : « Dans le cadre des informations
demandées par Christine Albanel au sujet de l’e.mail de Jérôme
Bourreau-Guggenheim, est apparu qu’une copie de ce document, qui avait été
adressé par Françoise de Panafieu, a bien été transmis en effet à la chaîne TF1
fin février par l’un de ses collaborateurs. Christine Albanel a déploré cet
envoi qu’elle considère comme étant une erreur regrettable. Elle a refusé la
démission que lui avait remis ce collaborateur et a décidé de le suspendre
immédiatement de ses fonctions présentes pendant une durée d’un mois ». Une
sanction plutôt légère vu les faits… Rappelons que selon Electronlibre.info, ce
collaborateur serait Christophe Tardieu, qui n’est autre que le directeur
adjoint du cabinet de la ministre.
Christine Albanel n'est d'ailleurs plus à une polémique près. Une enquête publiée sur le blog de Benjamin Ferran de l’Expansion a dévoilé que le ministère de la Culture a modifié de manière anonyme (mais son adresse IP l’a trahi…) l’article de Wikipédia concernant la loi Hadopi, en particulier pour minimiser l’impact de l’amendement Bono et pour faire la promotion du site jaimelesartistes.fr…
Pendant ce temps, la situation s’envenime à TF1. La branche syndicale USNA/CFTC du groupe a demandé dans un communiqué à la direction de « réaffirmer à ses salariés la garantie des libertés individuelles, d'opinions et d'expression, à titre privé […] Au-delà des convictions personnelles des uns et des autres, l'USNA/CFTC tient à ce que la loi et les libertés individuelles soient respectées au sein de l'entreprise ». Et elle ajoute : « Selon la direction, il semblerait que Jérôme Bourreau ait engagé l'entreprise en écrivant au député. La direction devra répondre à cette question pour clarifier cette affaire ». Le prochain comité d’entreprise, prévu fin mai, risque d’être agité… Du côté du Parti Socialiste, le député Patrick Bloche propose l’ouverture d’une enquête parlementaire sur les relations entre le pouvoir et les grands groupes de médias français. Et dénonçant la décision « a minima » de Christine Albanel, il ajoute ironiquement : « la ministre ne sait que suspendre : elle suspend les internautes dans le projet de loi Hadopi, elle suspend son collaborateur ».
Pour en revenir au projet de loi, les prises de position se multiplient. C’est ainsi le cas des membres du groupe My Diet Pill qui, dans un communiqué publié sur Facebook, se disent opposés au texte, lequel pourrait faire disparaitre selon eux leur moyen de promotion le plus efficace. De son côté, l’Adami (une société de gestion collective qui gère les droits de 100.000 artistes), dénonce dans un communiqué une dérive du projet de loi et l’instrumentalisation des artistes par chacun des camps qui s’affrontent sur le texte : « A l’heure où la division supposée - celle des artistes entre eux, celles de certains artistes avec la gauche – fait la une des quotidiens et anime les plateaux de télévision, il est urgent de remettre les choses à leur place. Non, il n’y a pas zizanie, et si les artistes ne sont pas alignés comme un seul homme, pour ou contre l’Hadopi, c’est tout simplement parce que personne ne l’est […] L’Adami condamne cette instrumentalisation qui méprise les artistes à double titre : elle les réduit à des rôles d’utilité dans une surenchère dont personne ne sortira gagnant, et elle néglige leurs intérêts fondamentaux […] Le temps passé à ergoter sur les possibilités techniques d’une régulation des usages sur le web est perdu pour tout le monde, et en premier lieu pour les artistes ».
Enfin, du côté des FAI, on fait dans la surenchère. Dans un e.mail transmis par la Fédération Française des Télécoms aux députés, on découvre que le coût réel du projet de loi est beaucoup plus grand que ce qui était prévu au départ : la FFT ne parle plus de 70 millions d’euros mais de 100 millions d’euros, et ceci uniquement pour couvrir les frais de développements techniques permettant la mise en place d’un mécanisme de suspension de l’accès Internet. Ce montant ne couvre donc pas « les coûts correspondant aux demandes d'identification des internautes, envoi de mails, mise en place de la blacklist, coût de la solution technique pour l'industrialisation des systèmes d'information afin de répondre aux demandes d'identification des internautes ... qui excèderont également et de très loin les 100 millions d'euros » ! Rappelons que le budget de la Culture pour l’Hadopi n’est que de 6,7 millions d’euros pour 2009…
C’est sans surprise (cette fois-ci) que l’Assemblée Nationale a adopté
le projet de loi Création et Internet, par 296 voix pour (284 pour le groupe
UMP, 11 pour le groupe Nouveau Centre, 1 pour le groupe socialiste, radical,
citoyen et divers gauche), 233 contre (6 pour le groupe UMP, 6 pour le groupe
Nouveau Centre, 190 pour le groupe socialiste, radical, citoyen et divers
gauche, 24 pour le groupe GDR et 7 pour les sans groupe), et 28
abstentions. On notera qu’il y avait 557 députés présents, contre 16 lors du
rejet du texte. http://www.assemblee-nationale.fr/13/scrutins/jo0386.asp
Le texte va désormais être voté en l’état au Sénat dès ce mercredi, et adopté, puisque les sénateurs socialistes ont annoncé qu’ils ne voteront pas le texte et qu’ils ne déposeront aucun amendement. Le Parti Socialiste a d’ores et déjà annoncé qu’il saisira le Conseil Constitutionnel, qui reste la dernière étape avant la promulgation de la loi.
L’eurodéputé Guy Bono a déjà annoncé que si le Conseil Constitutionnel ne bloque pas le texte, il allait demander à la Commission européenne de lancer une procédure d’infraction contre le gouvernement français pour non-respect du droit communautaire : « Alors que le principe de riposte graduée vient d'être rejeté la semaine dernière par 88 % des députés européens, l'Assemblée nationale s'est finalement pliée à la volonté présidentielle en adoptant le projet de loi Création et Internet. Pour flatter l'orgueil du prince, la majorité s'entête à vouloir faire passer un texte dont elle sait pertinemment qu'il sera contraire au droit communautaire. C'est un mépris total de l'Europe et de ses concitoyens à trois semaines des élections européennes ». Il rappelle que « lorsque deux actes sont débattus au même moment aux niveaux national et communautaire, il est de bonne conduite de laisser l'acte communautaire être adopté au préalable. Et ceci, afin d'éviter toute insécurité juridique, puisqu'en cas de contrariété entre les deux droits, c'est le droit européen qui s'impose et le droit national qui doit être modifié ». Il faut toutefois noter que l’eurodéputé devra faire vite, puisqu’il va perdre son siège européen après les prochaines élections du 7 juin, n’ayant pas été investi par le Parti Socialiste.
C’était une formalité : le Sénat a comme prévu adopté à son tour le
projet de loi Création et Internet par 203 voix pour et 14 voix contre, après
une étude très rapide de 6 amendements (dont l’un, rejeté, proposé d’inclure
l’amendement Bono dans le texte...). Le texte étant conforme a celui de
l’Assemblée Nationale, il est donc désormais définitivement adopté. Il devra
néanmoins attendre la décision du Conseil Constitutionnel avant sa
promulgation.
Du côté de l’Europe, la commissaire Viviane Reding a indiqué que selon elle, cette loi ne viole pas le droit européen : « Il y a peut-être des problèmes avec Hadopi au regard du droit national, c'est à la justice française d'en décider. Mais je n'ai aucune indication quant à des violations du droit communautaire européen et je ne vois rien légalement dans l'amendement 138 qui pourrait modifier cette situation ». L’eurodéputé Guy Bono a condamné cette prise de position : « Les propos de Mme Reding ne font qu'empirer l'image de la Commission européenne caractérisée par son déficit démocratique et son manque d'indépendance vis-à-vis du Conseil ».
En France, à l’occasion de la publication de son rapport 2008, la CNIL en a profité pour rappeler qu’il avait prévenu le gouvernement d’un risque d’inconstitutionnalité du texte de loi, et avait recommandé la présence de l’autorité judiciaire avant toute sanction. Le rapport n’avait toutefois jamais été publié par le gouvernement, mais il avait fuité fans la presse, ce qui avait placé la CNIL dans une situation inconfortable. L’autorité demande donc que le règlement de l’Assemblée soit modifié pour permettre la publication des rapports de la CNIL avant l’étude des textes. Le rapport critique également le rôle des sociétés de perception et de répartition des droits d’auteur qui surveilleront les réseaux et pourront choisir de faire appel à un juge ou à Hadopi. Enfin, la CNIL rappelle que « la fiabilité des dispositifs techniques destinés à garantir la sécurité des connexions n’est pas acquise ». http://www.cnil.fr/fileadmin/documents/La_CNIL/publications/CNIL-29erapport-2008.pdf
Les réactions à l’adoption du texte de loi sont nombreuses, mais on pourra noter celle de la Sacem qui est particulièrement savoureuse, puisque dans son communiqué, elle sous-entend déjà que les résultats de la loi seront insuffisantes et qu’il faudra donc mettre en place une taxe sur les FAI : « la Sacem sera particulièrement attentive aux effets concrets de la loi sur l'économie de la musique, la rémunération des auteurs et le financement de la création. Comme cela est prévu dans la loi, le bilan de son application devra être fait rapidement et régulièrement en vue d'une part de mesurer son efficacité sur chacun de ces points, et d'autre part d'évaluer sa capacité à compenser les pertes subies par les ayants droit depuis plusieurs années. En fonction de cette appréciation, il importera d'examiner les mesures nouvelles à proposer pour remédier aux difficultés éventuelles tout aussi bien que pour responsabiliser effectivement tous ceux qui profitent directement ou indirectement, de l'exploitation, de la circulation ou du transport des œuvres musicales ».
Enfin, dans l’affaire du licenciement de Jérôme Bourreau-Guggenheim, le Canard Enchainé met les pieds dans le plat et dévoile le contenu de l’e.mail envoyé par Christophe Tardieu (directeur adjoint du cabinet de Christine Albanel) à Jean-Michel Counillon (secrétaire général et directeur des affaires juridiques de TF1) ayant conduit au licenciement de l’employé. Le contenu est lapidaire : « Bonjour, Jean-Michel, vous avez des salariés qui, manifestement, aiment tirer contre leur camp. Cordialement »...
Le verdict était attendu. Accusé par AMD d'abus de position dominante
et d'un comportement anticompétitif, poursuivi par plusieurs plaintes de son
concurrent (en 2000, 2003 et 2006), Intel vient d'être condamné pour violation
de l'article 82 de l'Antitrust Act par la Commission Européenne, laquelle a
décidé de lui infliger une amende record de 1,06 milliard d'euros (soit 4,15 %
de son chiffre d'affaires). La Commission demande en outre à Intel de stopper
immédiatement ses activités jugées illégales, sous peine de nouvelles amendes.
La précédente amende record était celle contre Microsoft, qui avait dû verser
899 millions d'euros.
Intel s'est en effet rendu coupable de pratiques ayant mis en difficulté ses concurrents (particulièrement AMD) et lui permettant de s'accaparer 70 % du marché des CPU. Ainsi, Intel offrait d'importantes réductions tarifaires aux fabricants (dont Acer, Dell, HP, Lenovo et NEC) qui achetaient au minimum 80 % de leurs processeurs chez lui, des remises occultes destinées à retarder ou bloquer le lancement de nouveaux produits dotés de processeurs AMD et qui pouvaient parfois atteindre 95 voire 100 % du prix catalogue ! Le fabricant américain avait également payé le distributeur MediaMarkt (Media-Saturn Holding) pour qu'il ne vende exclusivement que des processeurs Intel entre 2002 et 2007.
AMD s'est félicité du verdict : « le pouvoir ne sera plus aux mains d'un monopole mais dans celles des fabricants d'ordinateurs, des distributeurs et des consommateurs ». Intel a évidemment annoncé qu'il fera appel de la décision : « nous contestons vivement (cette décision) que nous jugeons déplorable et qui fait fi de la réalité d'un marché où règne une très forte concurrence, caractérisée par une innovation constante, des produits toujours plus performants et des prix en baisse. Les consommateurs n'ont été lésés en rien ». Mais Intel devra néanmoins bloquer le montant de l'amende sur un compte en attendant le verdict final, ce qui devrait prendre plusieurs mois ou quelques années. Rappelons que le fabricant américain a déjà été condamné au Japon et en Corée du Sud, et est sous la menace des conclusions de plusieurs enquêtes aux USA.
Cette décision arrive dans un contexte tendu entre Intel et AMD, le premier accusant le second de violation de son accord de licences croisées en transférant la fabrication de ses processeurs à l'entité GlobalFoundries, détenue en majorité par un fond souverain d'Abu Dhabi, ATIC (Advanced Technology Investment Company). AMD accuse de son côté Intel de ne pas respecter la procédure prévue dans l'accord, et menace à son tour de lui retirer ses droits sur les brevets d'AMD.
Bouygues Telecom, jusqu'ici plutôt discret dans le domaine des offres
Internet, a décidé de frapper un grand coup en lançant à partir du 25 mai Ideo,
une offre quadruple play à prix agressif. Ainsi, l'offre de base comprenant le
service triple play classique (BBox Internet 20 Mbits, TV et téléphone fixe) et
un forfait mobile de 2 heures (avec e.mail, SMS et MMS illimités, TV 3G/3G+
illimité, accès data illimité avec bridage des débits au-delà de 500 Mo), est
proposée à 44,90 € par mois, soit un gain annuel de 203 € par rapport à l'offre
BBox et à un forfait Neo 2 heures. Plusieurs mobiles seront proposés, dont le
nouveau Samsung Player Star. L'engagement est de 24 mois (ou de 12 mois, mais
avec 7 € en plus par mois).
D'autres offres mobiles sont proposées : 2H +
appels illimités (dès 20H00 pour 55,90 €, dès 19H00 et le week-end pour 65,90 €,
dès 18H00 et le week-end pour 75,90 €). Il est en outre possible d'ajouter des
heures dans le forfait pour 6 € de plus par heure et par mois.
Nul doute que SFR s'apprête à lancer une contre-offensive. Quant à Free, on comprend son soudain engouement pour la quatrième licence 3G...
- Le processeur Intel Pentium Dual Core E6300 (2,8 GHz, Socket LGA775, FSB1066, 2 Mo de cache L2, TDP de 65 watts) est arrivé au Japon, il est proposé à 65 € environ. Il ne sera annoncé officiellement que le 31 mai, avec les Core 2 Duo E7600 (3,06 GHz) et le Celeron Dual Core E1600 (2,4 GHz).
- Selon IDC, les ventes de processeurs ont chuté de 10,9 % en 6 mois, un chiffre qui se monte même à 33 % pour les processeurs destinés aux netbooks. Dans le même temps, Intel a perdu du terrain face à AMD, en particulier dans le secteur mobile. AMD a ainsi gagné 4,3 % de parts de marché en un trimestre pour atteindre les 22,3 % (contre 77,3 % pour Intel), et a gagné 4,7 % sur le marché mobile pour atteindre les 15 % de parts de marché.
- Samsung commercialise une carte mémoire moviNAND de 32 Go dotée de 8 puces gravées en 30 nm, ce qui constitue un record.
- Zotac vient de lancer ses 2 premières cartes mères basées sur la solution nVidia ION.
- Asus commercialise une carte mère haut de gamme pour Core i7, la P6T7 WS (chipset Intel X58, 7 slots PCI Express 16x, 6 Serial ATA II, 2 eSATA, 2 SAS, compatible SLI et CrossFire), pour près de 400 €.
- AMD lance le premier GPU certifié à 1 GHz, le Radeon HD 4890, fonctionnant avec un simple refroidissement à air. Sapphire et PowerColor ont déjà annoncé leurs modèles, proposés à environ 250 €.
- Inno3D propose une carte GeForce GTX295 mono PCB. Elle devrait être disponible fin juin pour 499 $.
- Gigabyte va commercialiser la GV-N98TSL-1GI, une GeForce 9800 GT dotée d'un refroidissement passif. Elle intègre 1 Go de GDDR3.
- NVidia a annoncé qu'un quart de sa gamme de GPU sera gravé en 40 nm d'ici fin 2009.
- Dell lance un écran 20" 16:9 économique, le Dell ST2010 (1600x900). Il est disponible pour 110 € à Hong Kong.
- La version 1.4 de la norme HDMI a été dévoilée. Elle prend en charge les transferts de données à 100 Mbits (HDMI Ethernet Channel ou HEC) permettant par exemple de partager une connexion Internet, elle simplifie les connexions audio grâce à l'Audio Return Channel (ARC) qui autorise de remonter le son d'une TV vers un amplificateur externe, et elle anticipe sur les futurs standards de vidéo 3D et augmente la définition (4096x2190 à 30 fps) avec l'Automatic Content Enhancement (ACE). Seul défaut, les câbles devront être changés. Les premiers appareils compatibles HDMI 1.4 sont attendus en 2010.
- Toshiba vient de porter plainte contre Imation et Memorex pour violation de brevets. Ces derniers n'auraient pas acheté les licences DVD6C qui autorisent la production de DVD.
- Corsair propose un SSD nommé P256 (256 Go, MLC) avec des débits de 220 Mo en lecture et 200 Mo en écriture, et une consommation inférieure de 25 % à un disque dur, pour 650 €.
- Gemalto lance YuuWaa, une clé USB (capacité de 4, 8 ou 16 Go) qui est accompagnée par un espace de stockage en ligne (capacité de 8, 16 ou 50 Go), la clé intégrant un logiciel de synchronisation. Notez que l'espace de stockage n'est valide que pour 6 mois, un abonnement étant nécessaire pour le conserver.
- Sony a enregistré de lourdes pertes pour son année fiscale 2008-2009, en particulier sa division jeux vidéos qui perd encore 449 millions d'euros (ce qui est toutefois mieux que l'an dernier, où Sony avait perdu 953 millions d'euros).
- Logitech commercialise l'Harmony Adapter pour PS3, permettant d'utiliser les télécommandes de la marque avec la console de Sony.
- Des images de la PS3 Slim et de son packaging sont apparues sur Internet. Elle serait dotée d'un disque dur 120 Go et conserverait son lecteur Blu-Ray en slot-in. A priori, il ne s'agirait pas d'un fake puisque la firme MainTek qui fabrique la PS3 en Chine a demandé le retrait des photos pour respecter ses secrets industriels. Sony pourrait la dévoiler lors du salon E3.
- Motorola a confirmé qu'il lancera deux smartphones sous Android d'ici la fin de l'année.
- T-Mobile et Wal-Mart pourraient lancer en octobre le HTC G1 v2 (HTC Dream, nom de code Bigfoot) pour 150 $ avec un engagement de 24 mois.
- Les fuites continuent chez RIM. Les premières photos d'un prototype de Blackberry Onyx ont fait leur apparition sur Internet. Commercialisé par AT&T, il proposera un clavier QWERTY, un GPS, un APN, un écran 480x360 non tactile et une compatibilité GSM/GPRS/EDGE/UMTS/WiFi. Des photos d'un prototype du Blackberry Storm 2 ont également été publiées.
- Lenovo lance en Chine un smartphone sous Android, le Lenovo Ophone. Il dispose d'un APN 5 Mpixels et est compatible 3G.
- Selon Strategy Analytics, les ventes de smartphones sous Android devrait croitre de 900 % en 2009.
- ViewSonic devrait prochainement lancer son premier smartphone 3G.
- De nouvelles rumeurs émergent sur le futur modèle d'iPhone. Il pourrait être doté d'un processeur à 600 MHz, 256 Mo de RAM, 32 Go d'espace de stockage, un APN 3,2 Mpixels, et un magnétomètre pour transformer le smartphone en boussole.
- L'Université du Missouri va ajouter à sa liste de fournitures obligatoires pour les étudiants en journalisme un iPhone ou un iPod Touch (au choix), car certains cours sont mis en téléchargement via iTunes. Une décision surprenante, qui s'explique selon les responsables par l'omniprésence de l'iPhone chez les étudiants (90 % en seraient dotés selon eux), et qui leur permettra de s'en procurer avec les aides fédérales. Et la concurrence ?
- Psystar continue de titiller Apple. Après l'Open (un concurrent du Mac Mini), il pourrait prochainement proposer un netbook doté de MacOS X.
- Apple a refusé d'inclure dans l'App Store une application nommée DriveTrain, permettant l'écoute du dernier album du groupe Nine Inch Nails, soulevant la colère du chanteur Trent Razor. Apple a indiqué que la possibilité de contrôler à distance le client BitTorrent Transmission était la cause de ce refus, car « ce type d'application est souvent utilisé dans le but de violer les droits d'auteurs ». Une décision particulièrement ridicule, puisqu'il est possible de contrôler l'interface web de Transmission avec Safari Mobile...
- Bouygues Telecom affirme avoir écoulé 40.000 iPhone en 10 jours, alors que SFR annonce en a voir distribué 100.000 en 3 semaines.
- Lenovo annonce pour juin un nouveau netbook, l'Ideapad S10-2. Moins épais que le S10, il est doté d'un Atom N270 à 1,6 GHz, 1 Go de RAM, un écran 10,1" 1024x600 et un disque dur 160 Go. Compatible WiFi, il dispose d'une autonomie de 6 heures, et son prix débute à 299 €.
- Google a publié une étude destinée aux utilisateurs de netbooks sur l'ergonomie de leurs machines pour adapter Android à ce marché.
- Dell lance une version économique de son Inspiron Mini, le Mini 10v, qui est proposée à partir de 250 €.
- Acer relance en Europe la marque Gateway, qui restera néanmoins cantonnée au marché professionnel.
- HP vient de rappeler 70.000 batteries Li-ion fabriquées en Chine, qui chauffent excessivement et pourraient provoquer un incendie. Ils ont été fabriqués et commercialisés aux USA entre août 2007 et mars 2008 avec des portables HP Pavilion, Compaq Presario et HP Compaq.
- Microsoft a répondu à la Commission européenne concernant les accusations d'Opera Software sur l'abus de position dominante de l'éditeur américain sur le marché des navigateurs Internet. En réaction, la Commission demande que des navigateurs Internet concurrents soient ajoutés dans Windows. Microsoft indique que ce choix serait une menace sur la libre concurrence sur le marché des moteurs de recherche, car tous les navigateurs Internet concurrents utilisent Google comme moteur par défaut. En outre, intégrer des logiciels tiers dans Windows poserait des problèmes de droit d'utilisation et de propriété intellectuelle.
- Dans le cadre des tests de la RC1 de Windows 7, Microsoft a déployé un ensemble de fausses mises à jour sur Windows Update.
- Microsoft a publié le logiciel Windows 7 Upgrade Advisor, pour tester les configurations et identifier celles qui sont aptes à supporter Windows 7.
- Bill Veghte, le vice-président de la division Windows de Microsoft, a confirmé que Windows 7 sera lancé avant la fin de l'année.
- MacOS X est mis à jour en version 10.5.7, avec le cumul de plusieurs correctifs, le support du format RAW avec plusieurs appareils, le support du protocole CalDav dans iCal, de meilleures performances...
- Après Thief 4, Eidos a annoncé Kane & Lynch 2, ainsi qu'un autre épisode de Hitman chez IO Interactive.
- Le feuilleton Duke Nukem Forever continue. Take Two Interactive vient en effet de lancer des poursuites contre 3D Realms (Apogee Software étant son nom légal) pour rupture de contrat : "Apogee a continuellement repoussé la date d'achèvement de Duke Nukem Forever. Apogee a assuré à maintes reprises à Take Two et à la communauté de joueurs qu'il travaillait diligemment sur la version PC de Duke Nukem Forever". L'éditeur souhaite récupérer une partie des 12 millions de dollars qu'il a investis pour obtenir l'exclusivité de la distribution du célèbre vaporware...
- Atari a revendu l'ensemble de ses parts de sa branche distribution, Distribution Partners, au japonais Namco Bandai.
- NVidia a mis en ligne les drivers GeForce 185.85 pour Windows XP, Vista et 7 pour les cartes GeForce, Quadro et la plateforme Ion, ainsi que les pilotes WHQL pour les nForce sous Windows 7.
- Corel a annoncé que les prochaines versions de ses logiciels (Paint Shop Pro Photo X2, Corel Draw, ou encore Ulead Video Studio) seront optimisées pour Windows 7, et permettront en particulier l'utilisation d'une interface tactile.
- Nuance lance Omnipage 17, la nouvelle version de son logiciel d'OCR, qui offrirait un gain de performances de 40 % sur la reconnaissance et 200 % sur la vitesse de lancement.
- Une attaque informatique nommée Gumblar se propage à une vitesse record sur Internet, au point de représenter déjà 42 % des infections détectées en une semaine (soit +118 %). Sa méthode de diffusion est la suivante : le ver compromet un site en injectant du code Javascript dans le code des pages, et modifie les droits d'accès pour permettre l'installation de backdoor. Le code Javascript généré dispose de capacités d'auto-protection, ce qui rend difficile sa détection et donc son éradication. Gumblar possède en outre des capacités de phishing (les internautes qui accèdent aux pages piégées sont redirigés vers des sites frauduleux) et de contrôleur de botnets.
- Selon une étude de BayTSP (chargé de l'identification des pirates pour les ayants droit), BitTorrent et eDonkey seraient la source de 90 % des téléchargements illicites, loin devant les autres clients P2P. Les pays les plus actifs sur les réseaux P2P seraient l'Espagne, suivi par l'Italie et la France.
- Selon le BSA, 41 % des logiciels utilisés en 2008 étaient des contrefaçons, ce qui constituerait une hausse de 11 % en valeur. Dans le même temps, la BSA s'oppose à un nouveau projet de la Commission européenne, qui tiendrait les éditeurs pour responsable en cas de code défectueux dans leurs logiciels. Selon le lobby, cette directive forcerait les éditeurs à se recentrer sur un nombre limité de logiciels pour en assurer la maintenance, et à limiter l'ouverture de leur interface de programmation. La Commission de son côté souhaite surtout que les consommateurs aient enfin une garantie de bon fonctionnement de leurs logiciels...
- Mozilla a lancé la version beta 1.0 de Prism, une application permettant de transformer un site Internet en application web. http://prism.mozilla.com/
- Mozilla a lancé un projet pour permettre de lancer chaque onglet de Firefox dans un processus unique (ce que fait déjà Google avec Chrome) pour améliorer la stabilité de l'application. La technologie pourrait être intégrée dans Firefox d'ici 2010.
- Yahoo! Mail dispose désormais d'une fonction de microblogging similaire à Twitter.
- Le nouveau firmware des Freebox ADSL et Freebox HD ajoute la fonction UPnP AV (ou DLNA), permettant de simplifier le partage des médias sur un réseau.
- Le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, a annoncé que l'appel d'offres pour la quatrième licence 3G sera lancé avant la fin de l'été. Le montant de la licence (206 millions d'euros), déjà validé par le Conseil d'Etat, doit encore être examiné par une commission qui rendra son verdict d'ici quelques semaines. Le quatrième opérateur ne sera donc pas désigné avant la fin de l'année. Déjà 2 groupes ont annoncé leur candidature : Iliad (Free), et un groupement Numéricable-Virgin Mobile.
- Orange proposera à partir du 18 juin une première offre mobile destinée aux bénéficiaires du RSA (Revenu de Solidarité Active), un forfait mensuel bloqué à 10 € par mois, comprenant 40 minutes de communication et 40 SMS, sans engagement. Des mobiles neufs seront proposés à partir de 39 €, et des modèles d'occasion seront également disponibles à partir de 10 €. Orange prépare également une offre triple play pour les plus démunis, à 20 € par mois, une offre qui pourrait être disponible d'ici le 1er juillet. Cette annonce inquiète l'UFC-Que Choisir, qui craint que l'opérateur historique en profite pour recréer un monopole de fait.
- C'est finalement France Telecom qui aurait à nouveau été choisi pour la fourniture du service universel de téléphonie fixe. L'abonnement resterait donc à 16 € par mois, alors que SFR (Vivendi) avait proposé un abonnement à 13,90 € par mois. Du côté des renseignements téléphoniques, le groupe Pages Jaunes conserverait l'édition de l'annuaire papier, mais le service de renseignement est toujours disputé entre Pages Jaunes et 118 218-Le Numéro.
- Selon le Figaro, Bouygues Telecom pourrait rejoindre l'initiative de Free et de SFR, qui ont porté plainte contre l'opérateur historique pour abus et position dominante et qui ont demandé à l'Union européenne de diviser France Telecom en deux entités distinctes, l'une technique (réseau téléphonique) et l'autre commerciale.
- La TMP (télévision mobile personnelle) n'est probablement pas pour demain. Selon La Tribune, Orange et SFR ont en effet rejeté le compromis proposé par la secrétaire d'Etat à l'Economie numérique Nathalie Kosciusko-Morizet, qui souhaitait que les opérateurs financent les réseaux. Les 2 opérateurs ne souhaitent pas financer un service dont ils ne sont pas propriétaires des fréquences. Quant à Bouygues Telecom, il a simplement indiqué qu'il ne comptait pas investir dans ce domaine.
- C'est bien Jean-Ludovic Silicani, le président du conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique, qui a été nommé à la tête de l'ARCEP.
- Vodafone UK souhaite attirer les voyageurs européens, en lançant cet été à ses clients une offre Zero Roaming, permettant de se déplacer dans 35 pays européens sans payer de surcoût.
- Deux hommes dont l'un était employé de l'opérateur Sprint ont été interpellés après avoir mis au point une fraude leur ayant permis de détourner en 2 ans près de 133.000 $. Ils proposaient tout simplement à des clients de leur annuler leurs factures en échange d'une petite somme...
- Grâce à l'appui de Bercy, la cour d'appel de Paris a finalement autorisé Orange à conserver l'exclusivité de sa chaine Orange Sport, qui était contestée par Free et SFR. Ces derniers devraient se pourvoir en cassation.
- Philip Gabriel Pettersson, un jeune suédois connu sous le surnom Stakkato, avait entre décembre 2003 et mai 2005 lancé des attaques DDoS contre de nombreux serveurs américains. Désormais âgé de 20 ans, il va être jugé par la justice américaine, et risque 10 ans de prison et 250.000 $ d'amende.
- Des chercheurs de la société Damballa ont annoncé la fermeture d'un botnet qui avait été construit grâce à la diffusion d'une version pirate de Windows 7 RC1, qui contenait un trojan. 27.000 machines avaient été infectées, et le taux d'infection était de 552 machines par heure.
- Le gouvernement suédois, via l’Agence nationale de collecte des dettes, a demandé aux 3 administrateurs de The Pirate Bay et leur investisseur de verser au moins le premier tiers de l'amende de 2,74 millions de dollars sous peine de bloquer leurs comptes bancaires. Les 3 administrateurs n'ayant pas les moyens de payer, il semble donc que l'investisseur Carl Lundström soit dans l'obligation de mettre la main à la poche...
- Orange a retiré puis remis en ligne des articles concernant Hadopi sur le blog du groupe dédié à la sécurité. Les articles ont été modifiés pour en adoucir le propos. Ainsi, alors qu'un des passages indiquait que l’Hadopi est un danger « pour... le gouvernement », la nouvelle version indique que « le risque serait, en fait pour ... la société ». Autre exemple, le titre d'un article qui était « Hadopi, des effets (bien) cachés » est devenu après relecture « Hadopi : des effets indésirables ? ». La direction de la communication d'Orange tente de calmer le jeu et indique que « ceci na rien de comparable avec la fameuse affaire TF1, il n’y aucune implication politique, pas d’échange de coup de fil. C’est juste en interne où il y a eu une protection, une sensibilisation sur le sujet. Quand on a vu passer cela, cela a ému et on a préféré retirer le temps de vérifier ce que contenait le papier ». Le résultat est pourtant accablant pour l'opérateur...
- Google va devoir refaire toutes les prises de vues de la version japonaise de Steet View, suite à de nombreuses plaintes. En effet, les caméras étaient installées trop haut, permettant donc de voir dans les jardins privés. En Grèce, les autorités ont interdit les prises de vues tant que Google ne donne pas satisfaction sur le respect de la vie privée.
- Le moteur de recherche Wolfram Alpha, créé par le physicien britannique Stephen Wolfram (à l'origine du logiciel Mathematica), et basé sur les technologies sémantiques OWM, RDF et Sparql, est désormais disponible. C'est toutefois une déception, car il semble commettre beaucoup d'erreurs (sur le calcul des distances par exemple) et manque singulièrement de pertinence à cause d'un manque évident de sources. http://www.wolframalpha.com/
- Lors du salon Searchology, Google a présenté de nouvelles options pour son moteur de recherche : recherche de produits, chronologie d'indexation, identification de la nature d'un site, et regroupement de mots-clés par thématiques. Notez que des vidéos de YouTube sont désormais présentes dans Google News.
- Google a une fois de plus connu une panne ce 14 mai, qui a touché environ 14 % des utilisateurs pendant une heure. Un incident se serait produit lors d'une migration d'IPv4 en IPv6.
- EBay a finalement gagné en appel face à l'Oréal dans une affaire de contrefaçon de produits cosmétiques. La justice a en effet conclu que le site d'enchères n'était qu'un hébergeur et non un éditeur, et qu'en outre le site avait montré sa bonne foi en matière de lutte contre la contrefaçon. Les deux parties sont invitées à trouver un accord à l'amiable.
- La cour d’appel de Paris a de nouveau confirmé le statut d’hébergeur de Dailymotion dans l'affaire de diffusion pirate du film Joyeux Noel de Christian Caron, les ayants droit étant condamnés à verser 15.000 de frais de justice au site.